"La démolition" du Parc des Princes est "une alternative", a reconnu samedi dans Le Parisien Sébastien Bazin, ex-propriétaire du Paris SG qu'il a vendu en mai aux Qataris de Qatar Sports Investments (QSI). "Nous avons un accord très clair avec Vinci et le PSG afin d'étudier toutes les possibilités sur le site du Parc des Princes pour qu'il soit compatible avec les ambitions de QSI", explique le dirigeant du fond d'investissement Colony Capital en Europe. "Il n'y a aucun tabou. La démolition est une alternative. Dans l'absolu, c'est possible, mais est-ce recommandable ? C'est une vraie question. La seule option à laquelle je me refuse de travailler, c'est une installation du PSG au Stade de France".

Les Qataris veulent être propriétaire d'un stade de 60.000 places

Colony vient de vendre ses dernières parts dans le PSG au QSI, mais il reste associé avec lui pour l'attribution par la mairie de Paris, propriétaire du stade, d'un bail emphytéotique du Parc des Princes avant sa rénovation. "Je pense que les Qataris vont rester au Parc des Princes", estime encore M. Bazin, qui n'a aucune garantie que le QSI restera au Parc. "Quand on a vendu le PSG, on n'avait aucune assurance que le nouvel actionnaire resterait au Parc". Si le PSG ne devait pas rester au Parc, l'ex-président du club estime encore qu'il ne devrait pas y avoir de travaux et dans la foulée "pas d'Euro-2016 à Paris". Selon des sources proches du dossier, QSI voudrait être propriétaire du stade et exploiter une enceinte de 60.000 places minimum, ce que ne permet pas le Parc des Princes dans sa configuration actuelle.Des discussions intenses menées entre toutes les parties depuis des mois pour étudier toutes les possibilités qui s'offrent sur la question devraient aboutir d'ici la fin mars et permettre au QSI de partir dans une direction.Si QSI et Colony ne parviennent pas à s'accorder sur le dossier du Parc des Princes, les deux acteurs peuvent également choisir de retirer leur candidature de bail auprès de la mairie.