Johnson & Johnson : un nouveau vaccin sur le front contre le Covid-19

Par latribune.fr  |   |  507  mots
Le vaccin développé par Johnson & Johnson ne nécessite l'administration que d'une seule dose et s'est révélé efficace à 66% pour prévenir les formes modérées à graves de Covid-19. (Crédits : Dado Ruvic)
Le gouvernement américain a autorisé le vaccin contre le Covid-19 développé par Johnson & Johnson.

Un nouveau vaccin sur le front contre le Covid-19. Le gouvernement américain a autorisé samedi le vaccin développé par Johnson & Johnson (J&J). La Food and Drug administration (FDA) américaine avait voté vendredi à l'unanimité en faveur de l'autorisation du vaccin pour les personnes âgées de 18 ans et plus. Le président américain, Joe Biden, a salué l'autorisation avant d'ajouter que "la situation va sûrement empirer avec la propagation des variants" dans un communiqué, appelant la population à pratiquer les gestes barrières et à respecter la distanciation sociale.

"Il y a de la lumière au bout du tunnel, mais nous ne devons pas baisser notre garde maintenant ou penser que la victoire est inexorable", a déclaré le président américain.

Le vaccin ne nécessite l'administration que d'une seule dose et s'est révélé efficace à 66% pour prévenir les formes modérées à graves de Covid-19 quatre semaines après l'inoculation, et à 100% pour prévenir les hospitalisations et les décès dus au virus. Les livraisons devraient commencer dimanche ou lundi.

Distribué fin mars, début avril en Europe

Le vaccin anti-Covid Johnson & Johnson devrait être approuvé par l'Agence européenne du médicament début mars, et distribué à partir de fin mars ou début avril, a déclaré dimanche la ministre française déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher. Ce feu vert de l'Union européenne sera accordé "début mars puisque l'agence du médicament européenne est en train de passer en revue toutes les informations que lui a communiquées Johnson & Johnson pour pouvoir mettre sur le marché ce vaccin", a affirmé Agnès Pannier-Runacher sur la chaîne de télévision France 3.

Les premières doses devraient "arriver fin mars-début avril puisqu'il y a un délai pour la production des doses", cela est "encore en discussion avec le laboratoire", a-t-elle ajouté. "C'est une très bonne nouvelle parce que ce vaccin nécessite une seule dose, en revanche il est possible qu'il nécessite des rappels, nous ne le savons pas encore", a-t-elle prévenu.

Agnès Pannier-Runacher  a en outre précisé que sur la "cible" des 600 millions de doses de vaccins attendues en Europe d'ici à fin juin, 77 millions seront destinées à la France. "Cela correspond au quota populationnel, c'est-à-dire à chaque fois que 10 millions de doses sont livrées en Europe, il y en a 1,5 million pour la France parce que nous représentons 15% de la population européenne", a-t-elle expliqué.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est dite jeudi "optimiste" sur son objectif de vacciner 70% de la population adulte de l'UE, soit quelque 225 millions d'Européens, d'ici à "la fin de l'été", à la faveur de la forte augmentation attendue des livraisons des laboratoires. Un graphique diffusé par la Commission jeudi montrait que l'UE s'attend à recevoir d'ici à fin juin près de 600 millions de doses, si toutes les livraisons promises et attendues se concrétisent.