Des failles de sécurité dans plusieurs centrales nucléaires japonaises menacent leur réouverture

Par latribune.fr  |   |  252  mots
Le nouveau premier ministre japonais, Shinzo Abe - Copyright Reuters
Au Japon, la découverte de problèmes dans les dispositifs de sécurité incendie d'une dizaine de centrales nucléaires, révélée par la presse nipponne, risque d'impliquer de nouveaux délais dans la remise en marche de ces sites. Une perspective qui pourrait mettre dans l'embarras la nouvelle majorité conservatrice au pouvoir.

La sécurité des centrales nucléaires japonaises pose à nouveau problème. Le redémarrage des centrales nucléaires japonaises prendra plus de temps que prévu. En effet, des défauts dans les systèmes anti-incendie d'une dizaine de sites ont été détectés par l'organisme de régulation nippon. C'est ce qu'affirme ce lundi le quotidien japonais Mainichi. Selon ce dernier, le ministère de l'Industrie enquête actuellement sur des problèmes de câbles inflammables ou d'installations propices à la propagation du feu.

48 réacteurs à l'arrêt

Ces découvertes risquent de repousser encore un peu la remise en marche de 48 réacteurs sur les 50 que compte l'Archipel, suspendus depuis l'accident de Fukushima. Le passage en revue de la sécurité de ces centrales, dont la résistance aux séismes, très fréquents au Japon, doit durer trois ans. Cependant, la rénovation de certaines centrales, si elle s'avère trop coûteuse pourrait être purement et simplement abandonnée. L'arrêt de ces réacteurs implique pour le pays d'importer son énergie, ce qui plombe sa balance extérieure. 

Shinzo Abe favorable à la remise en marche des centrales

Le nouveau gouvernement dirigé depuis une semaine par Shinzo Abe, conservateur et pro-nucléaire, a déjà fait savoir qu'il autoriserait la réouverture des centrales dont l'état doit être examiné par l'autorité de régulation nucléaire. Cette dernière a récemment fait savoir qu'elle comptait s'ouvrir davantage aux pratiques existants dans d'autres pays