Le Premier ministre japonais signe en Turquie un juteux contrat pour... GDF-Suez et Areva

Par latribune.fr  |   |  256  mots
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Shinzo Abe a fait le déplacement à Ankara pour signer le contrat de 17 milliards d'euros qui attribue à un consortium franco-japonais, la construction de la deuxième centrale nucléaire du pays.

C'est signé! Le contrat attribuant à un consortium franco-japonais la construction et la gestion d'une deuxième centrale nucléaire en Turquie a été signé aujourd'hui en présence des Premiers ministres turcs et japonais à Ankara, Recep Tayyip Erdogan et Shinzo Abe.  Recep Erdogan a exprimé sa confiance à la technologie nucléaire, et ce, deux ans après la catastrophe de Fukushima qui avait mis en suspens plusieurs appels d'offres dans le monde. "Nous avons pris cette décision malgré ça. Ce qui s'est passé à Fukushima nous a tous inquiétés mais ce sont des choses qui peuvent arriver", a-t-il souligné, "des mesures plus efficaces liées aux nouvelles technologies sont désormais appliquées" a-t-il ajouté.

De son côté, Shinzo Abe a précisé que le Japon allait "partager son expérience et les leçons qu'il a tirées de ce grave accident et contribuera au renforcement des normes de sécurité nucléaire à leur plus haut niveau". Ce chantier est évalué près de 17 milliards d'euros. Il s'agit de la construction de quatre réacteurs nucléaires Atmea, conçus par Areva et Mitsubisi Heavy Industries. GDF-Suez a remporté l'exploitation de cette centrale nucléaire d'une puissance de 4.500 GW. Ce contrat est un premier succès pour la filière nucléaire française depuis 2007 lorsqu'Areva avait vendu des EPR à la Chine. Depuis, plusieurs gros contrats ont été perdus, dont celui d'Abou Dhabi en 2009 lorsqu'Areva s'était allié à EDF.

>> Areva et GDF-Suez remportent un contrat de 17 milliards d'euros en Turquie