Pétrole : le WTI tombera à 40 dollars, selon Goldman Sachs

Par latribune.fr avec Reuters et AFP  |   |  289  mots
Les cours du brut se sont repris de près d'un tiers entre janvier et février, à la faveur de perturbations dans l'offre du Moyen-Orient, de la forte demande saisonnière et d'une hausse des marges dans le raffinage.
Le récent redressement des cours du pétrole ne durera pas du fait d'une nouvelle accumulation des stocks, estiment les analystes de la banque américaine, dans une note publiée dimanche.

Le pétrole est-il reparti à la hausse durablement ? Plusieurs analystes de Goldman Sachs se sont penchés sur la question et ont répondu "non". Le récent redressement des cours du pétrole ne durera pas, selon ces derniers.

Le West Texas Intermediate (WTI) , référence du marché américain, risque de reculer jusqu'à 40 dollars (36,75 euros) le baril, un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis fin 2008-début 2009 au plus fort de la crise financière mondiale, estiment les analystes de Goldman Sachs dans une note en date du 8 mars et diffusée ce lundi. Dans la foulée, le Brent se retrouverait également sous pression.

Le WTI était stable lundi vers 7h50 GMT (8H50 heure française) autour de 49,60 dollars (45,5 euros) le baril.

"Une hausse des stocks de pétrole" due à l'affaiblissement de l'activité

Les cours du brut se sont repris de près d'un tiers entre janvier et février, à la faveur de perturbations dans l'offre du Moyen-Orient, de la forte demande saisonnière et d'une hausse des marges dans le raffinage.

Ce rebond faisait suite à une chute de 60% des cours entre juin 2014 et janvier 2015 mais Goldman ne le voit pas se prolonger et parle au contraire d'"affaiblissement séquentiel de l'activité" entraînant une hausse des stocks de pétrole.

Le Koweit prédit plutôt une stagnation

Le prix du baril de pétrole devrait augmenter ou au moins se stabiliser autour de 50 à 60 dollars, a estimé au contraire le ministre koweïtien du Pétrole Ali al-Omair.

Il a noté que les prix actuels étaient soutenus par les développements géopolitiques en Irak et en Libye et une baisse de la production de sables bitumineux et de pétrole de schiste.