Areva emporte un contrat de démantèlement sur le réacteur Superphénix

Par latribune.fr  |   |  216  mots
Le chantier représente le "premier démantèlement de tels équipements sur un réacteur de plus de 1000 mégawatts en France" et fera à ce titre "appel à des technologies de premier plan développées sur-mesure", selon Areva.
Le contrat, de plusieurs dizaines de millions d'euros, doit durer jusqu'en 2024. Il s'agit du premier démantèlement sur un réacteur de plus de 1.000 mégawatts en France.

Le groupe français Areva a annoncé mardi 1er décembre avoir décroché auprès d'EDF un contrat portant sur le démantèlement des équipements internes de la cuve de l'ancien réacteur nucléaire à neutrons rapides (RNR) refroidi au sodium Superphénix de la centrale de Creys-Malville (Isère), définitivement à l'arrêt depuis 1998.

Le contrat, prévu pour durer jusqu'en 2024, "porte sur les études préalables, la qualification des procédés, la fabrication des outils et les travaux de démantèlement des équipements" ainsi que sur "le conditionnement des déchets, notamment ceux fortement radioactifs", précise un communiqué.

Une première en France

Le chantier représente le "premier démantèlement de tels équipements sur un réacteur de plus de 1.000 mégawatts en France" et fera à ce titre "appel à des technologies de premier plan développées sur-mesure", selon Areva.

"L'ambiance radiologique" au sein de l'installation impose par exemple "l'utilisation exclusive d'outils télé-opérés, tels que des robots d'intervention ou des bras de manipulation".

Les équipes d'Areva ont aussi mis au point des instruments "épousant les formes de la structure et facilitant le travail des téléopérateurs" afin d'opérer une découpe précise des différents éléments.

(Avec AFP)