Rio Tinto envisage de céder deux filiales françaises

Par latribune.fr  |   |  251  mots
Plusieurs repreneurs potentiels devraient prochainement visiter le site, dont le français Mersen, spécialiste du graphite.
Depuis le rachat du canadien Alcan en 2007, le groupe minier a engagé une restructuration de ses activités en France, avec plusieurs cessions d'actifs. Il se prépare désormais à sortir de sa filiale Carbone Savoie et d'ECL, spécialiste des équipements pour les usines d'aluminium qui emploie aujourd'hui 750 personnes dans le monde.

Le groupe minier anglo-australien Rio Tinto cherche à céder deux de ses filiales françaises, Carbone Savoie et ECL, comptant parmi ses derniers actifs en France, affirme Les Échos dans son édition datée de mardi 9 juin.

Rio Tinto envisage de céder sa filiale au groupe d'ingénierie français Fives, et souhaite "finaliser l'opération dans les prochaines semaines". Des consultations auprès des instances du personnel d'ECL ont été engagées

Ancienne propriété du groupe industriel français Pechiney, basée à Ronchin (Nord) et spécialisée dans les équipements pour les usines d'aluminium, la filiale emploie aujourd'hui 750 personnes dans le monde, selon le site internet de la compagnie.

Des visites d'usine à venir pour Carbone Savoie

L'avenir de l'usine Rio Tinto de Dunkerque, produisant de l'aluminium primaire, serait lui aussi en suspens, alors que le contrat d'électricité qui permettait au site de bénéficier de tarifs avantageux arrive à échéance en octobre 2016.

Le géant anglo-australien a en parallèle mandaté la banque Natixis pour évaluer une sortie de sa filiale Carbone Savoie, spécialisée dans la fabrication des cathodes en carbone et graphite, ajoute le quotidien. Plusieurs repreneurs potentiels devraient prochainement visiter le site, dont le français Mersen, spécialiste du graphite.

Rio Tinto a engagé depuis le rachat du canadien Alcan en 2007 une restructuration de ses activités en France, avec plusieurs cessions d'actifs. Le groupe, qui employait 15.000 personnes, ne compte désormais plus que 2.200 salariés dans l'Hexagone.

(Avec AFP)