ArcelorMittal obtient 600 millions de dollars pour doper sa production en Algérie

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  196  mots
En 2012, le géant mondial arrivait difficilement à produire 580.000 tonnes d'acier.
Le complexe sidérurgique ArcelorMittal d'Annaba, devenu majoritairement algérien en 2013, a conclu dimanche 30 novembre un accord avec une banque publique algérienne pour deux lignes de crédits de 600 millions de dollars. Le but est d'augmenter sa capacité de production explique l'agence APS.

Les deux contrats signés avec la Banque extérieur d'Algérie (BEA) visent à financer une grande partie du plan de modernisation du complexe pour porter sa capacité de production à 2,2 millions de tonnes en 2017 contre 300.000 tonnes/an actuellement.

Les deux actionnaires, ArcelorMittal et le groupe public algérien de sidérurgie Sider, vont contribuer à hauteur de 120 millions de dollars au financement de ce plan d'un montant global de 720 millions de dollars, selon le président du conseil d'administration de Sider, Hasnaoui Cheboub.

 Développer l'industrie sidérurgique

Le numéro un mondial de l'acier ArcelorMittal, qui détient 49% du complexe sidérurgique, va participer à hauteur de 84 millions de dollars alors que le groupe algérien contribuera à hauteur de 36 millions, a précisé Hasnaoui Cheboub.

Sider a repris en octobre 2013 la majorité du capital d'ArcelorMittal Annaba (51%). En 2012, le géant mondial arrivait difficilement à produire 580.000 tonnes d'acier et le Premier ministre algérien de l'époque, Ahmed Ouyahia, avait promis que l'Etat empêcherait la fermeture du complexe, alors confronté à une crise de trésorerie.

L'Algérie veut développer son industrie sidérurgique afin de réduire la facture d'importation d'acier de 10 milliards de dollars par an.