L'ouverture des commerces les dimanches de janvier sera décidée au local

Par latribune.fr  |   |  353  mots
(Crédits : CHRISTIAN HARTMANN)
La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a déclaré que les ouvertures dominicales pour le mois de janvier seront décidées dans les départements après concertation avec les collectivités et les partenaires sociaux, et sans automaticité.

Il n'y aura pas de règle générale pour l'Hexagone mais des décisions locales. C'est ce qu'a annoncé la ministre du Travail Élisabeth Borne ce mardi 5 janvier, interrogée sur Franceinfo au sujet de l'ouverture des commerces les dimanches de janvier, réclamée par les professionnels du secteur.

« On a des situations différentes en fonction du résultat des concertations (dans les départements). Dans la plupart des cas, on ouvrira comme on le fait chaque année pour les dimanches de soldes, donc les deux derniers dimanches de janvier », a expliqué la ministre.

Pour rappel, les soldes d'hiver qui devaient initialement démarrer le 6 janvier ont été reportées au 20 à la demande des associations de commerçants.

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« Il n'y a pas d'automaticité », a ajouté Élisabeth Borne, rappelant que les communes avaient aussi à leur disposition « les douze dimanches du maire » par an.

La ministre du Travail a par ailleurs réaffirmé que la réforme de l'assurance chômage, suspendue jusque avril, « reste une priorité » et que la concertation avec les partenaires sociaux sur ce sujet reprendra dans la deuxième quinzaine de janvier.

Demandé par une association de commerçants

Ouvrir tous les dimanches de janvier est justement une mesure que réclamait fin décembre l'association de fédérations Conseil du commerce de France (CDCF). Dans un communiqué, elle demandait le renouvellement de la procédure dérogatoire collective décidée sur novembre et décembre pour "étaler" les courses de fin d'année.

Selon le CDCF, et « malgré une bonne reprise de la consommation liée au Black Friday et aux achats de fin d'année, le chiffre d'affaires » des commerçants dits non essentiels « reste en deçà de leurs prévisions », avec pour certains un recul de chiffre d'affaires supérieur à 20% sur l'année dans l'habillement, la chaussure, la beauté-parfumerie ou la bijouterie. Les stocks restent en outre très élevés, selon l'association.

(Avec AFP)

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