Affaire des taxis de l'Ina : Fleur Pellerin contraint Agnès Saal à la démission

Par latribune.fr  |   |  217  mots
Agnès Saal n'aura pas résisté à la polémique concernant ses frais de taxis qui ont coûté près de 40.000 euros.
L'affaire des frais de taxis menaçait de prendre une nouvelle tournure avec la menace de l'association de lutte contre la corruption Anticor de porter l'affaire en justice si Agnès Saal ne démissionnait pas de ses fonctions.

La présidente de l'Ina, Agnès Saal, a présenté sa démission à la demande de Fleur Pellerin, a annoncé ce mardi 28 avril, le ministère de la Culture.

Agnès Saal était au coeur d'une polémique sur ses frais de taxis qui auraient atteint, en dix mois, un montant de 40.000 euros. Celle qui avait succédé à Mathieu Gallet à la tête de l'Institut national de l'audiovisuel a reconnu que ses frais de taxi, correspondant à un usage privé, avait été une "maladresse". Il s'avère qu'Agnès Saal aurait fait profiter son fils de ce service en lui cédant le code de réservation délivré par la compagnie de taxi.

Fleur Pellerin avait demandé le "remboursement intégral" des "frais de déplacements privés de la présidente" de l'INA. Agnès Saal avait expliqué que le remboursement était "en cours".

L'association anti-corruption Anticor a accentué la pression

Néanmoins, l'association Anticor avait menacé dans "Le Parisien" de porter l'affaire en justice si la Pdg de l'Ina ne démissionnait pas. L'association, qui lutte contre la corruption et l'évasion fiscale, a déploré le fait qu'Agnès Saal n'ait pas fait état elle-même de ces abus.

L'affaire a éclaté après l'envoi de courriers anonymes au conseil d'administration de l'Ina.