Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, s'est exprimé ce dimanche sur RTL à propos de la disparition du vol Air France AF 447 assurant la liaison entre Rio De Janeiro et Paris, dans la nuit de dimanche à lundi dernier, avec 228 personnes à bord. a bien sûr affirmé  que pour l'instant "aucune hypothèse ne peut être privilégiée : "désintégration en vol ou choc, crash avec la surface de l'océan, pour l'instant, aucune indication (n'existe, ndlr) permettant de privilégier l'une ou l'autre hypothèse".

Mais alors que la marine brésilienne a déjà retrouvé cinq corps et de nombreux débris et que la polémique enfle sur l,'avarie éventuelle de sondes Pitot permettant de mesurer la vitesse de l'avion, il a à la fois estimé "qu'en tout état de cause, imaginons qu'il y ait eu une défaillance sur ces sondes, ce n'est pas cette seule défaillance qui est capable d'expliquer le problème de la disparition du vol AF 447" et donné une explication pouvant au contraire incriminer directement une telle panne.

Dans le cas d'une telle avarie, "les pilotes en cockpit n'ont plus la bonne vitesse affichée, ce qui peut entraîner deux mauvaises conséquences pour la vie de l'avion: une sous-vitesse, qui peut entraîner un décrochage, ou une survitesse qui peut entraîner une déchirure de l'avion parce qu'il s'approche de la vitesse du son et que la membrane de l'avion n'est pas faite pour résister à de telles vitesses" a souligné le secrétaire d'Etat... donnant ainsi deux hypothèses possibles pour la disparition de l'avion.