Vol AF447 : seize corps repêchés, l'hypothèse de la vitesse évoquée

Par latribune.fr  |   |  269  mots
Dominique Bussereau évoque une panne du capteur de vitesse qui pourrait expliquer l'accident survenu sur le vol Rio-Paris d'Air France il y a une semaine. Au large du Brésil, les recherches se poursuivent, dix-sept corps ont été récupérés par les marines brésilienne et française.

Le mystère reste entier sur les causes qui ont provoqué l'accident de l'Airbus A330-200 d'Air France, qui effectuait la liaison Rio-Paris il y a huit jours avec 228 personnes à bord. Mais les premières hypothèses apparaissent. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a évoqué dimanche sur RTL une panne du capteur de vitesse.

Si les capteurs de vitesse gèlent au moment où l'avion traverse "une zone très humide, une zone dépressionnaire, une zone de turbulence", ils n'indiquent plus la bonne vitesse, a précisé le secrétaire d'Etat, qui évoque un enchaînement de circonstances techniques ayant pu entraîner la catastrophe.

Selon ses déclarations, une panne des capteurs de vitesse a pu provoquer "une sous-vitesse, qui peut entraîner un décrochage, ou une vitesse excessive, qui peut entraîner une déchirure de l'avion parce qu'il s'approche de la vitesse du son et que la membrane de l'avion n'est pas faite pour résister à de telles vitesses".

La course contre la montre pour tenter de retrouver les boîtes noires de l'appareil se poursuit au milieu de l'océan Atlantique, où une véritable armada, principalement constituée de navires brésiliens et français, quadrille la zone estimée de l'accident. Ce week-end, des dizaines de composants d'avions ont été récupérés, dont certains portaient même le logo Air France. Seize corps (et non dix-sept comme initialement annoncés) ont été repêchés. Ils arriveront mardi sur l'archipel brésilien de Fernando de Noronha, avant d'être transporté à l'institut médico-légal de Recife.