Accident d'Air France : le rôle des sondes de vitesse non établi

Par latribune.fr  |   |  193  mots
Selon le Bureau Enquêtes Analyses, chargé de l'enquête technique, il n'y a aucun lien établi entre un problème sur ces sondes de calcul de vitesse et l'accident de l'avion. Il ne commente pas l'hypothèse de la dislocation en vol en raison d'une rupture de hublot.

L'accident de l'Airbus A330 d'Air France disparu dans l'Atlantique dans la nuit du 31 mai au 1er juin entre Rio et Paris avec 228 personnes à bord est-il lié à un dysfonctionnement des sondes Pitot de clacul de vitesse que fabrique l'électronicien Thales ?

Il n'y a "encore aucun lien établi" a souligné ce jeudi une porte-parole du Bureau Enquêtes Analyses (BEA, de la DGAC, la direction générale de l'aviation civile du ministère des transport), chargé de l'enquête technique.

De son côté, le directeur général d' Air France -KLM, Pierre-Henri Gourgeon, a indiqué qu'il n'était "pas convaincu" que les sondes soient la cause de l'accident. Mais il a confirmé l'accélération du programme de leur remplacement sur les Airbus A330 et A340 "car nous savons que lors de cet accident, il y a eu un problème sur la mesure de la vitesse".

La porte-parole du BEA s'est refusée à commenter un article du Figaro, faisant état d'une éventuelle rupture de hublot, en raison d'une vitesse excessive de l'avion, non signalée par les sondes Pitot, et qui aurait entrainé une dislocation de l'avion en plus vol.