DOCUMENT Publication du rapport après la polémique sur les aiguilleurs du ciel

Par latribune.fr  |   |  398  mots
Suite à la polémique déclenché par une grande enquête de notre confrère Le Figaro sur les aiguilleurs du ciel, le rapport demandé par Dominique Bussereau, Secrétaire d'Etat chargé des Transports, au Directeur général de l'Aviation civile, Patrick Gandil , a été rendu public ce jeudi matin. Voici ses conclusions.

Suite à la polémique déclenché par une grande enquête de notre confrère Le Figaro sur les aiguilleurs du ciel, accusés de ne travailler qu'à mi-temps en toute illégalité, le rapport demandé par Dominique Bussereau, Secrétaire d'Etat chargé des Transports, au Directeur général de l'Aviation civile, Patrick Gandil , a été rendu public ce jeudi matin. Découvrez le en cliquant ici.

Dans ce rapport, la DGAC reconnaît qu?"en l?absence de système de pointage systématique des présences, il est difficile de contrôler effectivement le phénomène. Mais il est à noter que dans le cadre de la licence européenne mise en place en 2007, les contrôleurs doivent maintenant remplir dans un carnet leurs heures de tenues de poste.

Vous nous avez demandé dans la réponse à la Cour des comptes de mettre en place un suivi personnalisé pour permettre plus facilement à la direction de la sécurité de l?aviation civile de vérifier les conditions nécessaires à la prorogation des licences de contrôleur et nous allons donc le mettre en oeuvre sans tarder."

Et il conclut : "l?idée que véhicule l?article du Figaro d?un contrôle aérien organisé au seul profit de ses agents et au mépris de la sécurité est inexacte. Il n?en reste pas moins que, comme dans toute oeuvre humaine (et notamment le pilotage), le contrôle aérien n?échappe pas aux erreurs humaines. Elles n?ont pas le lien que voudrait établir l?article avec la gestion des effectifs et un système de sécurité digne de ce nom doit prendre en compte cette possibilité d?erreurs humaines pour les minimiser, les compenser par des systèmes automatiques d?alerte et de secours et assurer un retour d?expérience systématique pour améliorer inlassablement la situation. Cet effort continu qu?il faut mettre au bénéfice des professionnels de la navigation aérienne permet d?assurer que le ciel français est l?un des plus sûrs au monde et que le transport aérien reste d?une manière générale un moyen de transport sécurisé."

Pas sûr sur cela fasse taire la polémique. On attend maintenant la réaction du ministère et en particulier de Dominique Bussereau.