La SNCF prête à débourser 200 millions d'euros pour prendre le train grec ?

Par latribune.fr  |   |  224  mots
Une rame de train grecques en gare de Thessalonique, au nord du pays. Crédits: Phil Richards/Flickr CC
La compagnie nationale ferroviaire française ferait partie d'une liste de trois entités intéressées par le rachat de l'intégralité de la société grecque des chemins de fer Trainose.

La crise de la dette grecque sera-t-elle l'occasion pour la SNCF d'investir le marché hellénique? A Athènes, le gouvernement grec est contraint par ses créanciers - FMI, Banque centrale européenne et Union européenne - de privatiser une part importante des services publics, dont celui des transports ferroviaires, pour faire face à l'endettement public.

Trois candidates en lice

L'Agence grecque de privatisation (Hradf) est donc en train de rechercher des sociétés prêtes à reprendre la gestion des rails grecs. Lundi soir, elle a annoncé que "trois investisseurs ont exprimé leur intérêt pour l'acquisition de 100% de greco Trainrose". Et d'après la presse spécialisée, les trois sociétés en lice seraient la française SNCF, le consortium gréco-russe Terna-RZD et l'organisme roumain des chemins de fer contrôlé par le groupe Grampet.

Notre compagnie nationale serait donc prête à débourser des dizaines de millions puisque les responsables grecs espèrent retirer 200 millions d'euros de cette vente.

Contactée par La Tribune, elle n'a pas confirmé l'information. L'adjudication sera faite d'ici à début 2014. De son côté, le gouvernement grec s'est récemment dit confiant sur la réalisation des privatisations malgré les retards pris qui ont entraîné la révision du programme à la baisse à 1,6 milliard d'euros en 2013 contre 2,6 milliards initialement prévus.