Jack Lang dénonce les repas "imbouffables" sur Air France : la réponse du PDG

Par Fabrice Gliszczynski  |   |  328  mots
(Crédits : AFP)
Le président de l'institut du monde arabe a qualifié les repas servis à bord d'Air France d"imbouffable". Il a déploré l'absence de réponse à ses courriers. Le PDG d'Air France-KLM, Alexandre de Juniac, lui a écrit le 8 janvier.

Çela fait le buzz sur twitter. Selon l'Express, Jack Lang, le président de l'institut du monde arabe, a qualifié le plateau-repas servi sur un vol d'Air France en décembre reliant Paris à Casablanca d' «imbouffable». L'hebdomadaire explique que l'ancien ministre a été vexé de ne recevoir, en guise de réponse à son courrier du 13 décembre adressé à Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France-KLM, qu'une vulgaire lettre type envoyée à tous les passagers mécontents. Il a donc retourné le courrier en écrivant « retour à l'envoyeur », comme le faisait son grand-père, dit-il, lorsqu'il était en colère.

"Désinvolture"

Jack Lang a, en fait, renvoyé un deuxième courrier à Alexandre de Juniac, le 7 janvier, lui disant qu'il ne pouvait croire que « l'on puisse répondre avec cette désinvolture » à son courrier. Et d'ajouter que si «aucune réponse sérieuse » ne lui était fournie, il « s'exprimerait publiquement sur ce sujet à une occasion ou à une autre ». Le lendemain, Alexandre de Juniac prend sa plume en lui affirmant qu'il avait bien lu ses lettres et que la réponse que Jack Lang avait reçue le 30 décembre était la réponse à la carte de suggestions remplie par l'ancien ministre à bord de l'avion et en aucune façon une réponse de sa part à ses courriers.

Note manuscrite

Dans cette lettre, Alexandre de Juniac dit avoir « communiqué son témoignage auquel il a été très sensible aux services concernés afin qu'il en soit tenu compte ». Après avoir expliqué les efforts entrepris par la compagnie en classe affaires et Premium Economy, Alexandre de Juniac explique qu'en classe économique, les remarques de l'ancien ministre corroborent les résultats des enquêtes clients qui montrent des attentes non satisfaites sur les vols les plus longs du réseau moyen-courrier comme Paris-Casablanca. Elle se finit par une note manuscrite. « Bien à vous, le chemin de l'excellence est encore long et semé d'embûches ».Visiblement, cela n'a pas suffit à calmer Jack Lang.