L'actualité du crédit à la consommation à l'été 2021

Par Article partenaire  |   |  349  mots
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Inconnu de nos lointains devanciers qui épargnaient dur et ne dépensaient que ce qu'ils avaient, le crédit est peu à peu devenu la norme. « Il faut savoir s'endetter pour s'enrichir », diront certains. On emprunte pour acquérir un logement, une voiture, mais aussi pour de nombreuses dépenses plus ou moins ponctuelles : achat d'un meuble, voyage spécifique, petits travaux… La plupart des Français ont recours ou ont eu recours à ces crédits à la consommation d'assez courte durée mais généralement renouvelables. Avec les confinements de l'année dernière et la situation critique de cette année, on pourrait penser que l'actualité aura bouleversé ce marché comme beaucoup d'autres. Qu'en est-il ?

Les prêts à la consommation pour des besoins toujours pressants

Indéniablement, le premier confinement du printemps 2020 a marqué un arrêt de la quasi-totalité de l'économie française. Le second, à l'automne, a été moins marqué, mais l'un dans l'autre, sans oublier toutes les autres mesures imposées, l'économie nationale s'est contractée de 10,5 %. En toute logique, les ménages ont moins d'argent disponible, tandis que de nombreux achats ont été différés : soit par prudence, soit parce qu'il était impossible de les réaliser.

L'offre en crédit de consommation proposée par des acteurs tels que https://www.meilleurtaux.com en aura forcément pâti, mais relativement peu dans la mesure où les dépenses urgentes et nécessaires pouvant exiger de tels emprunts ne connaissent pas de pause.

Été 2021 : l'UE part en guerre contre les paiements fractionnés

De nombreuses boutiques en ligne proposent des paiements fractionnés, la plupart du temps en trois ou quatre fois, avec ou sans frais selon les cas. Ce dispositif existe depuis longtemps, mais il est en croissance continue et explose depuis la crise sanitaire : inquiets ou tout simplement trop justes au niveau de leur trésorerie, les Français comme les autres Européens y ont de plus en plus recours.

En 2020, un Français sur quatre disait y avoir eu recours au cours des 12 mois précédents. En 2021, cette part est passée à un Français sur trois, si bien que la Commission européenne prévoit des mesures réglementaires pour encadrer ces dispositifs, ce qui devrait potentiellement les freiner... et encourager en conséquence la contraction de crédits à la consommation classiques.

Des taux bas attractifs

Les taux actuellement en cours pour les crédits à la consommation sont bas et intéressants. À partir de 0,75 % de TAEG sur 12 mois, ils excèdent rarement les 5 %. Il est courant de rencontrer du 2 % sur 2 ans, 3 % sur  5 ans et moins de 3,50 % sur 72 mois. De la sorte, pour l'emprunteur, le coût réel du crédit reste bas - quoiqu'il faille toujours faire attention au surendettement.