Free ouvre sa première grande boutique à Paris, au pied de son siège

Par Delphine Cuny  |   |  472  mots
Ce mardi, au Free Center de Paris, qui vient d'ouvrir rue de la Ville-l'Evêque dans le 8e arrondissement. DR.
Free a ouvert ce mardi son premier "flagship", un magasin de 600 m2 au rez-de-chaussée de son siège parisien, dans le quartier de la Madeleine. Les téléphones mobiles sont en vedette dans ce grand espace où le nouvel opérateur fait aussi des démonstrations des services de sa Freebox.

« Vous voyez, ce n'est pas du low-cost ! » plaisante Thomas Reynaud, le directeur financier d'Iliad, la maison-mère de Free, venu prendre la température et inspecter le tout nouveau magasin de l'opérateur. Son premier « flagship » comme on dit dans le jargon de la distribution, un vaste magasin de plus de 600m2, « en plein coeur de Paris », dans le quartier de la Madeleine : il est en fait au rez-de-chaussée du siège d'Iliad, 8 rue de la Ville-l'Evêque, dans une rue moins commerçante que Tronchet où se trouve le Studio SFR à deux pas par exemple. Dominantes de noir et de blanc, un peu de rouge, couleur du logo de Free, du bois clair au mur, des canapés noirs, un petit jardin au centre et un concept signé du cabinet Wilmotte, le célèbre architecte qui avait déjà conçu le siège initial de Free : l'endroit n'a effectivement rien de « low-cost », même si Iliad se garde de communiquer le montant de l'investissement. Ce lieu spacieux peut accueillir jusqu'à 300 clients. Ce mardi, ce sont surtout des curieux qui se pressent sur place. Une vingtaine de vendeurs (80 à terme) leur présentent les forfaits et surtout les téléphones mobiles exposés en bonne place.

L'influence d'Apple, un concept signé Wilmotte
Ce sont effectivement les terminaux qui sont en vedette dans ce « Free Center » unique : les 7 autres magasins (Rouen, Troyes, Angers, Laval, Le Havre, Dunkerque, Mulhouse) sont de taille bien plus modeste. Le numéro deux français du haut débit ne vendait qu'en ligne et n'a ouvert des points de vente physiques que pour accompagner le lancement de son offre mobile, le 10 janvier dernier. Il a conquis 2,6 millions de clients à fin mars. Des dizaines de modèles de téléphones basiques et de smartphones dernier cri sont ainsi présentés prêts à l'essai, comme l'iPhone 4S d'Apple ou le Galaxy SIII de Samsung à 1 euro ... puis 19 euros mensuels sur 35 mois. Des jeunes gens souriants en polo noir siglé Free proposent des démonstrations. Un espace express permet de s'abonner en quelques minutes, un espace Jeux de tester, affalé sur un pouf, les jeux vidéo proposés par la Freebox, un espace abonnés de discuter avec des conseillers et même de s'isoler dans un bureau vitré au calme pour une réclamation ou un problème technique. L'endroit se veut « un lieu de découverte et de pédagogie » : on sent l'influence d'Apple, pour les produits en accès libre, la lumière et le parcours client, dont on sait que Xavier Niel tient pour une source d'inspiration. D'autres magasins devraient bientôt ouvrir, à Pau, Valenciennes, Lorient, Nîmes, Grenoble et Bordeaux, mais aucun ne devrait être aussi grand que celui de Paris. Aucun n'est prévu pour l'instant dans un centre commercial.