Deux lignes dans son rapport trimestriel 10-Q enregistré auprès de la Securities Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse américaine, confirment l'information révélée dans la presse française. Dans la rubrique « taxes » (page 25), Google indique qu'il a reçu « en mars 2014, un avis d'impôt du fisc français. Nous pensons avoir passé une provision suffisante. » Le géant de Mountain View ne révèle pas le montant réclamé.
En octobre 2012, Le Canard Enchaîné puis Le Point en février dernier avaient évoqué un montant de 1 milliard d'euros. D'autres sources à Bercy avaient fait état d'une estimation plus proche de 500 millions d'euros.
« Il est plus probable que notre position fiscale soit confortée. Cependant, il est raisonnablement possible que la résolution avec les autorités fiscales françaises résulte en un ajustement de notre situation fiscale » indique Google.
Le Financial Times a le premier fait état de cette annonce du groupe américain dans son édition du jour.