
S'il se confirme, ce redressement battrait un record. L'administration fiscale française réclamerait un milliard d'euros à Google. C'est ce qu'affirme Le Point qui s'appuie sur des sources gouvernementales et parlementaires dans un article paru ce mardi soir.
Fin 2012, le Canard Enchaîné avait évoqué une somme similaire. Jérôme Cahuzac, alors ministre du Budget, avait confirmé que les services de Bercy étaient en discussion avec la direction française du groupe américain. En juin 2011, déjà, le siège de Google avait d'ailleurs fait l'objet d'une perquisition.
6,5 millions d'euros d'impôts en 2012
En cause: un différentiel entre le chiffre d'affaires déclaré par le groupe et les recettes effectivement réalisées sur le territoire. Le moteur de recherche aurait acquitté pour ses impôts 5 millions d'euros en 2011 et 6,5 millions l'année suivante pour des chiffres d'affaires évalué à 162 et 193 millions d'euros. Mais des estimations estiment que ses revenus publicitaires dans le pays sont en réalité bien plus élevés. Pour 2012, par exemple, selon un calcul de BFM TV, son chiffre d'affaires aurait atteint entre 1,25 et 1,4 milliard d'euros dans l'Hexagone.
Schmidt défend l'optimisation
C'est en refacturant ses services depuis son siège irlandais que Google réduirait le montant de ses impôts en France. Un exemple de pratique d'optimisation fiscale utilisé par d'autres mutlinationale dans la ligne de mire des législateurs de plusieurs pays, dont la France.
Eric Schmidt, le patron de Google a ardemment défendu ces pratiques, affirmant qu'il s'agissait d'un devoir envers les actionnaires.
POUR ALLER PLUS LOIN:
Si Google agit de la sorte(fiscalement parlant) en UE,c'est que les lois lautorisent ce genre de pratiques.
Il y a eu un cas identique sur le fond,ici au Portugal,dans la grande distribution,le fisc portugais n'a rien pu faire....
Google est un prédateur qui a pour vocation de capter de la valeur dans la chaîne de distribution. De ce fait Google qui a une position dominante et hégémonique anticoncurrentielle fait du profit, met les distributeurs à genoux et détruit des emplois. A minima qu'ils paient leurs impôts !!!!
On a longtemps été dans le monde des bisounours à Bruxelles et Paris... espérons que ça change.
Aucune société n'est obligé de prendre les chèques (ou les cartes). Seul le liquide ne peut pas être refusé.
J'en ai assez de jouer le mécène pour ces sociétés...!!!
C'est moins drole quand c'est dans l'autre sens...