Atos va faire son entrée dans l'indice CAC 40

Par latribune.fr  |   |  334  mots
Thierry Breton, Pdg d'Atos
Le groupe informatique Atos va faire son entrée pour la première fois dans l'indice phare de la Bourse de Paris le CAC 40 en lieu et place de la foncière Klépierre, a annoncé jeudi l'opérateur boursier Euronext.

Ces changements dans la composition de l'indice, qui n'avait pas bougé depuis un an, prendront effet le 20 mars, a précisé le groupe dans un communiqué. Atos, dont la valorisation boursière atteint 11,77 milliards, a connu un début d'année très dynamique en Bourse avec une progression de 11,92% depuis le 1er janvier.

"L'intégration d'Atos dans le CAC 40 reflète la forte performance et les profonds changements opérés par le groupe au cours des dernières années sous la présidence de Thierry Breton et traduit également la confiance des investisseurs dans la stratégie de développement du Groupe, reposant sur son offre unique de transformation numérique", explique la société Atos dans un communiqué.

"Cette décision reflète l'évolution positive du titre Atos en matière de capitalisation boursière et de volume d'échanges, et permettra d'améliorer encore la visibilité ainsi que la liquidité du titre".

Un passage éclair pour Klépierre

A l'inverse, Klépierre n'aura pas profité longtemps des honneurs du CAC 40 puisque la foncière n'y avait fait son arrivée qu'en décembre 2015 seulement, remplaçant à l'époque le pilier du CAC qu'était EDF.

Le recul de 6,44% du groupe en Bourse depuis le début pour une valorisation de 10,98 milliards et ce malgré les résultats supérieurs aux attentes du groupe en 2016, n'a pas aidé la foncière à garder sa place.

Les entrées et sorties de valeurs au sein du CAC 40 sont entre les mains du Conseil scientifique des indices d'Euronext, qui se réunit tous les trimestres. Il prend en compte deux critères majeurs, la taille du capital flottant (capital négociable en Bourse) et le nombre d'échanges enregistrés sur les titres.

Le Conseil a par ailleurs décidé de retirer de l'indice SFB 120 le groupe pétrolier en difficulté CGG et d'y ajouter le fabricant de matériaux semi-conducteurs Soitec et celui de revêtements de sol Tarkett.

(Avec l'AFP)