STMicro : 1000 postes menacés en France ?

Par latribune.fr  |   |  222  mots
En mai, le PDG de STMicro Carlo Bozotti avait déclaré "inacceptables" les pertes de la division DPG. "Le problème doit être réglé et nous étudions les options", avait-il ajouté sans préciser si une vente était à l'étude.
Le syndicat CFE-CGC a rendu publique une note adressée au ministère de l'Economie dans laquelle il évoque les suppressions de postes envisagées par STMicro. La direction de la société s'inquiète des pertes financières de son activité digitale.

STMicroelectronics envisage de vendre sa division DPG (Digital Product Group) qui regroupe les circuits STMicroelectronics - puces pour décodeur, notamment - déficitaire ou de la fermer en partie.

Cela se traduirait par la suppression d'un millier de postes en France, affirme lundi 21 septembre le syndicat CFE-CGC du groupe. Le syndicat, reçu vendredi à l'Elysée par le conseiller social et celui de l'industrie, rend public une note qu'il a adressée au ministère de l'Economie et à la présidence de la République, dans laquelle il détaille les deux scénarios.

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Le chiffre avancé sur le nombre d'emplois supprimés découle d'une note interne de la direction, a précisé à Reuters Jean-Marc Sovignet, coordinateur de la CFE-CGC chez STMicro.

"Le problème doit être réglé et nous étudions les options"

Selon lui, trois scénarios étaient évoqués dans cette note interne pour les quelque 2.500 employés de la division DPG,  une réduction des effectifs à 1.200 personnes, une réduction à 400 personnes et une à 300 personnes.

En mai, le PDG de STMicro Carlo Bozotti avait déclaré "inacceptables" les pertes de la division DPG. "Le problème doit être réglé et nous étudions les options", avait-il ajouté sans préciser si une vente était à l'étude.

(Reuters)