Capgemini cherche à grossir

Par latribune.fr  |   |  282  mots
Les acquisitions que recherche la SSII française Capgemini doivent lui permettre de se développer dans de nouveaux métiers et dans de nouvelles zones géographiques.

"Nous sommes désireux et prêts à faire des acquisitions, nous regardons beaucoup d'opportunités, le groupe se prépare à être actif", a déclaré Paul Hermelin, le directeur général de Capgemini lors de l'assemblée générale des actionnaires ce jeudi. "Le groupe sera sensiblement différent de ce qu'il est aujourd'hui au printemps prochain", a-t-il noté, précisant que le groupe présenterait alors de nouveaux objectifs. Le dirigeant s'est targué d'avoir sensiblement amélioré sa trésorerie passée à 1,27 milliard d'euros fin 2009 contre 495 millions un an plus tôt.

Quant à la crise de l'euro et des pays d'Europe du Sud (Grèce, Espagne, Portugal), quoique ne représentant que 5% du chiffre d'affaires du groupe, Paul Hermelin s'est néanmoins dit être "attentif". 13% de ses ventes proviennent tout de même du secteur public, touché de plein fouet par les plans d'austérité annoncés par les gouvernements concernés. Rassurant sur l'activité du groupe, il a ajouté que "chaque semaine, nous avons un flux de petites bonnes nouvelles." Les signes positifs proviennent notamment de la signature au deuxième trimestre de contrats déterminantes pour le retour à la croissance au second semestre, confirmant qu'il excluait la stagnation envisagée dans la fourchette de 0 à +4% fournie en début d'année pour cette période.

Il confirme également ses précédentes perspectives d'un recul de 2 à 4% de son chiffre d'affaires à taux de changes et périmètre constants après un recul de 5,5% l'an passé et une nouvelle contraction de sa marge opérationnelle à 6-6,5% contre 7,1% en 2009.

A la Bourse de Paris, Capgemini voit son titre prendre près de 3% à 36,65 euros dans un marché parisien en hausse de 2%.