Les recettes du numérique ne relèvent pas la presse écrite en 2013

Par latribune.fr  |   |  251  mots
Au total, Internet a représenté 5,2% des recettes de la presse, un peu mieux qu'en 2012 (4,5%).
Le chiffre d'affaires de la presse écrite française a perdu 5,3% en 2013, atteignant 8,25 milliards d'euros. En cause, une baisse des recettes publicitaires. Les recettes numériques ne compensent pas le recul, indique une étude du ministère de la Communication.

Malgré tous les espoirs qu'elles suscitent, les recettes du numérique sont loin de sortir la presse écrite de l'ornière. Elles ont à peine franchi la barre des 5% du chiffre d'affaires des 300 plus grands acteurs de la presse en France en 2013, selon une étude de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC).

Le chiffre d'affaires de la presse écrite française a perdu 5,3% en 2013, à 8,25 milliards d'euros. Le secteur affiche sa sixième année de recul consécutive.

L'Internet, 5,2% des recettes

Au total, Internet a représenté 5,2% des recettes de la presse, un peu mieux qu'en 2012 (4,5%). L'activité Internet ne représentait l'an dernier que 2,7% des recettes de la presse nationale généraliste, 0,4% de celles de la presse locale et 2,8% pour la presse spécialisée grand public.

La presse technique professionnelle et la presse gratuite d'annonces connaissent toutefois d'excellents résultats avec 19,7 et 43,7% de leurs recettes, mais ne représentent qu'un faible chiffre d'affaires : respectivement 74 et 216 millions d'euros.

Chute des ventes d'encarts publicitaires et des petites annonces

Au total, les recettes publicitaires baissent de 8,5% en 2013. Les ventes d'encarts ont diminué de 8,2% et les petites annonces de 9,5%. Les recettes publicitaires de la presse écrite ne s'élèvent plus qu'à 3 milliards d'euros aujourd'hui, 2 milliards d'euros de moins qu'en 2007.

En 2013, les ventes baissent de 3,5% en 2013. Celles au numéro (en kiosque ou point de vente de presse) ont reculé de 5,9% en 2013, et les recettes d'abonnements, en hausse en 2012, ont elles aussi légèrement reculé (-0,8%).