À l'Ina, elle succède à Mathieu Gallet et dépense en un an plus de 40.000 euros de taxis

Par latribune.fr  |   |  317  mots
Un courrier anonyme envoyé au conseil d'administration a révélé l'affaire.
Nommée en mai à la présidence de l'Institut national de l'audiovisuel, Agnès Saal a dépensé plus de 40.000 euros en frais de taxi, et ce alors qu'elle dispose d'une voiture avec chauffeur. Près de 7.000 euros sont imputables à son fils, à qui elle avait communiqué son numéro de réservation.

Alors qu'elle avait promis une "gestion rigoureuse"  à son arrivée à la tête de l'Institut national de l'audiovisuel, Agnès Saal a été épinglée pour ses factures de taxi. Plus de 40.000 euros ont ainsi été dépensés en dix mois auprès de la compagnie parisienne G7 par celle qui a succédé en mai 2014 à Mathieu Gallet (désormais président de Radio France), rapporte dimanche 26 avril au soir Le Figaro sur son site internet.

D'après le quotidien, un courrier anonyme envoyé le 22 avril aux administrateurs de l'INA, à la veille d'un conseil d'administration, détaille ces factures. Sur le montant global (40.915 euros), un peu plus de 7.000 concernent l'abonnement et 32.000 les déplacements, et ce, alors que la PDG de l'INA dispose une voiture de service avec chauffeur.

"Comme je ne peux pas le faire travailler 12 à 15 heures par jour ni les week-ends, j'ai également un abonnement aux taxis G7, car je n'ai pas de permis de conduire. Ce dispositif avait déjà existé avant mon arrivée et je l'ai repris", s'est défendue la PDG de l'INA.

Près de 7.000 euros pour son fils

Agnès Saal a par ailleurs communiqué son numéro de réservation à son fils, à qui 6.700 euros sont imputables sur la facture total, ajoute Le Figaro. La présidente de l'INA a reconnu une "maladresse", dont elle a pris la responsabilité et "immédiatement remboursé ces frais".

Concernant les 7.800 de taxis qui ont été facturés le week-end, Agnès Saal estime qu'il "n'est pas évident de savoir si une course de taxi pour un événement dans lequel je représente l'INA est professionnelle ou personnelle". Elle estime toutefois que "l'usage professionnel du taxi pendant les week-ends représente environ un tiers ou un quart de la facture".

Devant les administrateurs, elle s'est ainsi engagée à rembourser les deux tiers ou les trois quarts restants, précise Le Figaro.