Le président d'Orange, pousse en faveur d'un accord national entre opérateurs pour couvrir les zones blanches du territoire actuellement sans réseau mobile.

"Ce à quoi Orange pousse très fort, c'est à la définition d'un accord national avec les autres opérateurs pour couvrir, au-delà des seuls centres-bourgs, toutes les zones que les collectivités locales présenteront comme d'intérêt et non couvertes à ce jour, dans une logique de guichet", a assuré Stéphane Richard aux Échos.

Mais dans le cas où un tel accord ne serait pas conclu avec Numericable-SFR, Bouygues Telecom et Free, "on est prêt à prendre en charge ce nouveau programme de couverture seuls s'il le faut", prévient Stéphane Richard. Il estime le coût de cette opération à "quelques dizaine de millions d'euros" pour son groupe. Et de préciser : "Nous serions prêts à démarrer seuls un tel partenariat avec les collectivités dès cet été",

Le gouvernement veut une couverture totale en 2G dès cette année

Les différents patrons des opérateurs ont été invités à une réunion dans la matinée du 24 avril à Bercy par le ministre de l'Économie Emmanuel Macron pour évoquer ce sujet ainsi que la couverture du territoire par la fibre optique.

Le gouvernement souhaite que les zones blanches soient couvertes d'ici à la fin de l'année prochaine en 2G et en 2017 pour la 3G ou la 4G.

Le Sénat a également adopté il y a une semaine un amendement à la loi Macron visant à améliorer la couverture en téléphonie mobile dans les 170 communes situées en zone blanche pour la 2G et les 2.600 communes qui ne sont pas couvertes par la 3G ou la 4G.

(Avec AFP)