Très haut débit : les sénateurs veulent sécuriser les investissements

Par latribune.fr  |   |  255  mots
La première partie du texte formalise la répartition et le calendrier du déploiement et renforce les pouvoirs de contrôle de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). La seconde partie incite aux investissements dans la fibre en prévoyant l'extinction progressive du cuivre et son remplacement par la fibre. (Crédits : DANIEL MUNOZ)
Les sénateurs ont adopté très largement mardi en première lecture une proposition de loi LR destinée à sécuriser les investissements dans les réseaux de communication à très haut débit afin d'accélérer le déploiement de la fibre optique.

Ils veulent aller plus vite. Les sénateurs ont adopté très largement mardi en première lecture une proposition de loi LR destinée à sécuriser les investissements dans les réseaux de communication à très haut débit afin d'accélérer le déploiement de la fibre optique. Ce texte pour être définitif devra être adopté dans les mêmes termes à l'Assemblée nationale.

"L'objectif est d'accélérer le déploiement de la fibre optique sur tout le territoire", a plaidé son auteur Patrick Chaize (LR), soulignant que "l'accès de tous au très haut débit est une condition de la cohésion nationale et de la mobilité sociale". "On ne peut accepter la fibre pour les villes et des technologies dégradées pour les champs", a-t-il lancé.

Les "réserves" du gouvernement

La première partie du texte formalise la répartition et le calendrier du déploiement et renforce les pouvoirs de contrôle de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). La seconde partie incite aux investissements dans la fibre en prévoyant l'extinction progressive du cuivre et son remplacement par la fibre.

Par la voix de Julien Denormandie, secrétaire d'Etat à la cohésion des territoires, le gouvernement a émis des "réserves" sur "l'opportunité d'adopter cette proposition de loi, même s'il soutient sans équivoque ses objectifs". "Son calendrier est inadapté: attendons l'achèvement de la discussion sur le code des télécommunications", a-t-il dit.

(avec AFP)