Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, l'explique dans Les Echos ce vendredi : "Mon objectif est de rendre le plan épargne logement (PEL) plus attractif, plus populaire, afin que les ménages disposent d'un outil efficace pour constituer leur apport personnel en vue d'un projet immobilier."  Ce projet doit même être examiné mercredi prochain en Conseil des ministres.

Le PEL est "aujourd'hui en perte de vitesse" selon Christine Lagarde avec un passage de 16 à seulement 11 millions de titualires entre 2003 et 2010 avec un encours qui a fondu sur cette période de 227 milliards d'euros à 176 milliards.

La réforme ne sera bien sûr pas rétroactive et ne concernera que les PEL ouverts à partir du 1er mars 2011. Leur rémunération du PEL sera révisée chaque année en fonction des taux du marché et des coût de refinancement des banques. Elle ne pourra pas descendre sous les 2,5%, son niveau actuel qui n'a pas bougé depuis 2003.  "Nous lissons les charges sociales sur la vie du produit, pour le rendre plus lisible pour les épargnants" ajoute la ministre.

Lorsque les taux sont élevés (ce qui n'est bien sûir pas le cas aujourd'hui), ce PEL "relifté" offrira une rémunération plus attractive et permettra d'obtenir un crédit immobilier classique moins cher auprès des banques. "Les règles d'octroi de prêts, elles, restent inchangées" précise en effet Christine Lagarde.