Les retraites seraient revalorisées de 0,9% le 1er avril

Par latribune.fr  |   |  294  mots
Pour 2010, la prévision d'inflation est de 1,2%. Le gouvernement devrait retrancher 0,3 point de la hausse des prix prévue pour 2010. Cela conduirait à un relèvement des pensions inférieur à 1%.

Les retraites du régime de base du privé seront revalorisées de seulement 0,9% au 1er avril, subissant ainsi le contrecoup de la faible inflation de 2009, rapportent Les Echos. L'inflation n'a été que de 0,1% en moyenne l'an dernier alors que la revalorisation des pensions au 1er avril 2009 avait été calculée sur la base d'une inflation attendue à 0,4%.

Pour 2010, la prévision d'inflation est de 1,2%. "Le gouvernement va retrancher 0,3 point de la hausse des prix prévue pour 2010. Cela conduit à un relèvement des pensions inférieur à 1%", précise le quotidien financier. En 2009, les retraites avaient été revalorisées de 1% au 1er avril.

De leur côté, les retraites complémentaires Arrco, qui concernent les salariés du privé, et Agirc, pour les cadres, augmenteront de 0,72% à compter du 1er avril. Le minimum vieillesse, réservé aux personnes disposant de faibles ressources, sera porté le même jour à 708,96 euros contre 677,13 euros auparavant, une hausse de 4,7% qui s'inscrit dans le programme de revalorisation de 25% de cette allocation durant la législature.

Le coût global de la revalorisation du minimum vieillesse, qui atteindra 777,16 euros par mois en avril 2012, représente environ 400 millions d'euros sur cinq ans. Cela pèse sur les comptes déjà dans le rouge du Fonds de solidarité vieillesse (FSV), notent Les Echos.

"Le FSV devrait être déficitaire de 4,5 milliards d'euros en 2010, qui s'ajoutent au besoin de financement du régime général, supérieur à 10 milliards". Une hausse de 1% des pensions du régime général des salariés du privé représente 840 millions d'euros.

"L'évolution des prestations sociales ne sera d'aucun secours cette année pour la croissance, alors que la reprise paraît molle et fragile et que la consommation donne des signes de faiblesse", soulignent les Echos.