Les salariés de Virgin se désespèrent face à la situation

Par latribune.fr  |   |  292  mots
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Entre 500 et 600 salariés de Virgin se sont rassemblés devant le Virgin Megastore des Champs-Elysées pour ensuite obtenir un entretien avec Walter Butler, l'actionnaire principal du distributeur de biens culturels.

Avec leur entreprise placée en redressement judiciaire et la perspective de ne pas trouver de repreneurs, plusieurs centaines de salariés de Virgin se sont rassemblés mardi devant le magasin phare à Paris, pour défendre leurs emplois. "On est tous en lutte aujourd'hui contre les pratiques de voyous", a dénoncé Guy Olharan, délégué CGT du groupe Virgin. Le groupe (entre 500 et 600 personnes) s?est ensuite rendu devant le siège de Butler Capital Partners qui détient 74% de Virgin. Les salariés accusent le fonds de ne pas avoir effectué les investissements nécessaires. Une délégation a été reçue par le président fondateur du groupe, Walter Butler. Ce dernier a tenu à rappeler qu?il avait investi 50 millions d?euros pour redresser le distributeur de biens culturels depuis 2008 tout en soulignant que Virgin disposait d?une trésorerie de 35 millions d?euros ainsi que de nombreux actifs de valeur. L?homme d?affaires n?a pris aucun engagement mais il a expliqué qu'il souhaitait "faciliter la recherche de solutions de reprise, de nombreuses marques d'intérêt s'étant d'ores et déjà manifestées".
Le PDG du label indépendant Naïve, Patrick Zelnik, a affirmé sa volonté de vouloir reprendre Virgin en s?associant avec le label indépendant britannique Rough Trade Records (ce dernier n?a pourtant toujours pas communiqué à ce sujet) mais réclame une aide de l?Etat. La présidente de Virgin, Christine Mondollot a jugé "médiatique" mais "pas crédible" l'offre de Patrick Zelnik. ?Il n'y a pas de repreneur au sens financier?, a t-elle tenu à préciser. Virgin possède un millier de salariés, dont 184 dans le Virgin Megastore des Champs-Elysées. (Source : AFP)