La Grèce de retour sur les marchés financiers en 2014 ?

Par latribune.fr  |   |  347  mots
Athènes espère toujours une nouvelle restructuration de la dette publique, c'est-à-dire "une réduction importante des taux d'intérêt et la prolongation des échéances du remboursement de la dette", a aussi rappelé Yannis Stournaras, le ministre grec des Finances. La discussion sur ce sujet "doit commencer avant les élections européennes mais elle ne sera achevée qu'après leur tenue", a-t-il ajouté.
"Nous préparons notre retour sur les marchés pour le deuxième semestre 2014", a affirmé Yannis Stournaras, le ministre grec des Finances. Privée des marchés pour des emprunts à long ou à moyen terme depuis 2010 et son recours au mécanisme de sauvetage UE-FMI, la Grèce ne peut émettre que des bons du Trésor à court terme.

"Nous préparons notre retour sur les marchés pour le deuxième semestre 2014". C'est ce qu'a indiqué Yannis Stournaras, le ministre grec des Finances, dans un entretien publié par l'hebdomadaire dominical grec Realnews. ce dernier a toutefois souligné que ce ne sera possible que si le pays parvient à avoir un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) et renoue avec la croissance en 2014.

Privée des marchés pour des emprunts à long ou à moyen terme depuis la crise de la dette en 2010 - et son recours au mécanisme de sauvetage UE-FMI - la Grèce ne peut émettre que des bons du Trésor à court terme.

Le gouvernement table sur une croissance 0,6% après six ans de récession

Le gouvernement table sur un excédent primaire d'environ 3 milliards d'euros en 2014 après un premier excédent de 812 millions cette année et une croissance de 0,6% après six ans de récession.

Cependant l'OCDE prévoit la poursuite de la récession l'année prochaine avec une contraction de l'économie grecque de 0,4%. "L'OCDE est l'un des rares organismes qui émet des réserves sur la reprise. Cependant comme de nombreux analystes, nous croyons renouer avec la croissance avec un faible taux mais on va y arriver", a rétorqué Yannis Stournaras.

Athènes espère toujours une nouvelle restructuration de sa dette publique

Selon le ministre, la Grèce n'aura pas besoin d'un nouveau plan de sauvetage UE-FMI après la fin du deuxième plan en juillet. Lors des deux plans successifs depuis l'éclosion de la crise en 2010, la Grèce a bénéficié de lignes de crédit de plus de 240 milliards d'euros.

Mais Athènes espère toujours une nouvelle restructuration de sa dette publique, c'est-à-dire "une réduction importante des taux d'intérêt et la prolongation des échéances du remboursement de la dette", a rappelé Yannis Stournaras. La discussion sur ce sujet "doit commencer avant les élections européennes mais elle ne sera achevée qu'après leur tenue", a-t-il ajouté.