Trois défis majeurs pour la commission sur le grand emprunt

Par latribune.fr  |   |  285  mots
Le président de la république vient d'annoncer que la commission de réflexion sur le grand emprunt, présidée par Alain Juppé et Michel Rocard, aura trois missions. Mais le montant n'a toujours pas été dévoilé.

La commission de réflexion sur le grand emprunt vient d'être installée à l'Elysée. Et son montant n'a toujours pas été dévoilé. Nicolas Sarkozy a seulement déclaré que le montant de l'emprunt national dépendra des besoins identifiés et de la capacité d'endettement que de la France. Néanmoins, le président de la République a souligné qu'il privilégierait la solution la moins coûteuse.

La commission devra se pencher sur "trois défis majeurs" qui sont "l'économie de la connaissance", la "compétitivité des entreprises" et les "équipements industriels innovants". Mais le président de la République a aussi demandé à Alain Juppé et Michel Rocard de définir "des domaines majeurs" parmi "l'énergie solaire, les énergies marines, la fibre optique, les nanotechnologies, le stockage de l'énergie électrique, les biotechnologies".

Juste avant l'installation de la commission, ce mercredi matin sur RTL, Alain Juppé, un de ses coprésidents, a déclaré : "notre mission est de convaincre l'opinion, les Français, les décideurs économiques que cet emprunt ne sera pas un emprunt comme les autres. (...). Il faut que ce soit un emprunt différent, un emprunt qui serve à enrichir la nation".

Les objectifs de cette commission sont clairs. Il s'agit "d'identifier les opérations qui pourront contribuer à améliorer la compétitivité de l'économie française, sa capacité de croissance, son emploi, et qui rapporteront aussi des recettes ou des économies de nature à rééquilibrer les dépenses publiques" a ajouté l'ancien Premier ministre. Le but est également, selon lui, de "vérifier que cet argent va bien là où nous voulons qu'il aille, sa traçabilité" et d'en mesurer "les résultats".