L'emploi repartira à la hausse en 2011, selon Christine Lagarde

Par latribune.fr  |   |  293  mots
"L'économie continuera de détruire des emplois en 2010", mais "2011 verra un net redressement en termes de créations nettes d'emplois", a déclaré ce mardi le ministre de l'Economie, Christine Lagarde, qui s'est également exprimée sur la crise grecque ou encore la régulation bancaire et financière.

"L'économie continuera de détruire des emplois en 2010", mais "2011 verra un net redressement en termes de créations nettes d'emplois", a estimé Christine Lagarde ce mardi lors d'une rencontre avec la presse internationale.

Les prévisions de redressement du déficit sont très ambitieuses, a ajouté la ministre, qui s'exprimait en anglais.

L'emploi marchand non agricole a perdu près de 600.000 postes depuis le début de la crise, dont 357.600 sur la seule année 2009. L'Insee, dans sa note de conjoncture du 25 mars, en prévoit encore 80.500 au premier semestre 2010, dont l'essentiel (50.000) sur les trois premiers mois de l'année. Les chiffres provisoires de l'emploi salarié au premier trimestre seront publiés à la mi-mai.

"Pas de mésentente" sur la Grèce

Par ailleurs, concernant la crise financière de la Grèce, la ministre a déclaré qu'il n'y avait "pas de confusion ou de mésentente entre Européens sur les modalités techniques du plan d'aide à la Grèce ou de son déclenchement".

La ministre a également précisé que les problèmes des banques seraient abordés lors des prochaines réunions du G20 et du Fonds monétaire international. Elle a répété qu'une taxe sur les banques était un moyen efficace de prévenir une prise de risques excessifs de leur part et dit qu'il fallait considérer une éventuelle interdiction des CDS ou une régulation plus stricte.

Elle a estimé en outre que les marchés européens de produits dérivés sur les matières premières devaient être mieux régulés et que l'Union européenne devrait disposer d'une commission de régulation des dérivés des matières premières, comme la CFTC américaine.