Pour François Baroin, réforme de la fiscalité et réduction des déficits iront de pair

Par latribune.fr  |   |  255  mots
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le ministre du Budget a prévenu les députés que le gouvernement n'allait pas revoir à la baisse ses objectifs de redressement de ses finances pour financer la suppression annoncée de l'ISF et du bouclier fiscal.

La réforme de la fiscalité prévue l'an prochain doit permettre de tenir les engagements de la France en matière de réduction de ses déficits, a déclaré François Baroin ce mercredi, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

Le ministre du Budget a rappelé aux parlementaires que La France avait promis de mener à bien à partir de 2011 un plan de redressement de ses finances sans équivalent depuis au moins un demi-siècle. A la clé, une réduction du déficit public de 7,7% du PIB cette année à 6,0% fin 2011, 4,6% fin 2012 et 3,0% fin 2013.

"Il est incontestable que compte tenu de l'état de nos finances publiques, cette réforme évolutive du patrimoine et de notre fiscalité doit permettre aussi de tenir les engagements de réduction des déficits", a insisté François Baroin.

Le président Nicolas Sarkozy s'est prononcé implicitement mardi pour la suppression du bouclier fiscal et de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), et la création d'un impôt sur le patrimoine, à l'occasion de la réforme de la fiscalité au printemps 2011.

Ce mercredi sur LCI, la ministre de l'Economie Christine Lagarde a d'ailleurs clairement confirmé dans un entretien qu'elle a accordé à LCI qu'il s'agissait bien de "supprimer, et l'impôt sur la fortune, et le bouclier fiscal" et de les remplacer par "une fiscalité qui, au lieu de peser sur le patrimoine, pèsera sur les revenus du patrimoine et les plus-values réalisées sur le patrimoine".