Le déficit du commerce extérieur français a dépassé les 50 milliards d'euros en 2010

Par latribune.fr  |   |  273  mots
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L'an dernier, le déficit commercial français s'est affiché à 51 milliards d'euros. Il ne s'améliore pas notamment en raison de la facture énergétique. Cependant, les exportations en 2010 ont augmenté de 13,5% sans retrouver leur niveau d'avant la crise.

En 2010, le commerce extérieur français s'est enfoncé dans le rouge. L'an dernier, le déficit commercial a atteint 51 milliards d'euros, selon les propos parus dans Le Figaro du secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur Pierre Lellouche.

Le chiffre annuel de 51 milliards avancé par Le Figaro implique donc un déficit d'environ 5,2 milliards pour le seul mois de décembre, sachant que les statistiques de novembre auront probablement été révisées.Ce montant est également plus important que celui attendu par les économistes. Ces derniers tablaient sur une perte entre 4,1 milliards et 3,87 milliards d'euros.

Cependant, "La bonne nouvelle réside dans la progression de 13,5% de nos exportations, soit un rythme exactement identique à la croissance du commerce mondial en 2010", a précisé Pierre Lellouche. Cependant,les exportations annuelles ont atteint environ 393 milliards soit un niveau inférieur à ceux des années 2007 et 2008.

L'énergie a particulièrement impacté les chiffres du commerce extérieur. "Nous restons très dépendants de notre facture énergétique qui s'élève à 48 milliards d'euros et représente quasiment l'équivalent du déficit de notre balance commerciale" a ajouté le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur.

Les chiffres de la balance commerciale du mois de décembre doivent être publiés ce mardi matin. Sur la période janvier-novembre, le déficit commercial cumulé a atteint 45,77 milliards.

Le déficit total 2010 est en hausse par rapport à celui de 44,2 milliards enregistré en 2009. "Les grands contrats comme les ventes d'Airbus ont permis d'accroître les exportations françaises de 47 milliards d'euros l'an dernier", précise Le Figaro à la une de son cahier économie.