Le coût de l'intervention en Libye avoisine les 90 millions d'euros sur trois mois

Par latribune.fr  |   |  280  mots
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Soit un million d'euros par jour. Ce montant a été confirmé par Gérard Longuet, le ministre de la Défense en marge d'une conférence de presse au Bourget. Parce que la durée de cette intervention dépassera les quatre mois, le gouvernement fera le 12 juillet une déclaration au Parlement sur l'engagement des troupes françaises en Libye qui sera suivie d'un débat et d'un vote, en application de la Constitution.

Un peu moins de 90 millions d?euros sur trois mois, soit un million d'euros par jour. C?est le coût de l?intervention française, l?opération Harmattan, en Libye. Un montant confirmé par le ministre français de la Défense, Gérard Longuet en marge d'une conférence de presse organisée ce mardi au salon aéronautique du Bourget. Précisément, ce montant se répartit de la façon suivante : 60 millions pour les munitions, 25 millions pour les primes Opex, supérieures à celles versées lorsque les effectifs militaires se trouvent sur le territoire national, 2 millions pour les dépenses diverses de logistique.

"Tout dépassement des opex par rapport à la prévision de 630 millions d'euros du budget 2011 ne sont pas à la charge de la Défense mais à la charge du gouvernement. C'est une action gouvernementale", a tenu à préciser Gérard Longuet.

La France et ses alliés interviennent en Libye depuis le 19 mars contre les forces du colonel Mouammar Kadhafi dans le cadre de la résolution 1973 des Nations unies. L'Otan qui supervise les manoeuvres vient de prolonger l'opération pour trois mois, c'est-à-dire jusqu'au 27 septembre.

En conséquence de cette décision de l?Otan, le gouvernement fera le 12 juillet devant l'Assemblée nationale et le Sénat une déclaration sur l'engagement des troupes françaises en Libye qui sera suivie d'un débat et d'un vote, en application de la Constitution. Cette dernière stipule en effet que" lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement. Il peut demander à l'Assemblée nationale de décider en dernier ressort".