30.401 postes de fonctionnaires supprimés en 2012

Par latribune.fr  |   |  262  mots
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Près de 150.000 emplois publics auront disparu sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Devant les députés de la commission des finances de l'Assemblée nationale, François Baroin, le ministre du Budget, a confirmé aujourd'hui la suppression de 30 401 postes de fonctionnaires dans le projet de loi de finances pour 2012 qui sera discuté cet automne. La moitié des suppressions concernera l'Education nationale. Seuls, l'enseignement supérieur, la Recherche et la Justice seront épargnés. C'est un peu moins que cette année ou 31 638 emplois publics doivent disparaître.

Mais au total, près de 150.000 postes de fonctionnaires de l'Etat auront été supprimés sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Ces réductions d'effectifs sont l'application de la règle du non remplacement d'un départ à la retraite d'un fonctionnaire sur deux annoncée par le chef de l'Etat en 2007 en même temps que le lancement de la Révision générale des politiques publiques (Rgpp), une politique censée rationaliser les dépenses des administrations tout en améliorant le service rendu aux citoyens.

L'Etat attend d'ici à 2013 environ 3 milliards d'euros d'économies de ces baisses d'effectifs. Mais la moitié de cette somme doit être rétrocédée aux fonctionnaires en activité sous forme de "retours catégoriels", c'est-à-dire de gratification supplémentaire.

Les 580 "opérateurs de l'Etat", établissements publics et autres offices plus ou moins indépendants, qui emploient tout de même 400.000 personnes au total, seront soumis, en 2012 comme en 2011, à cette même règle du non remplacement d'un départ sur deux. En revanche, les collectivités locales qui regroupent 1,7 million d'agents territoriaux, ne sont pas concernées.