Air France est optimiste sur une sortie de crise. Les voyageurs du chassé-croisé estival pourraient bien échapper à la pagaille que la grève des sept syndicats du personnel navigant commercial (PNC) pourrait provoquer entre le 29 juillet et le 1er août.

Après les discussions de jeudi entre les deux parties, trois points de désaccords sur cinq ont été résolus, selon les sources syndicales. "De toutes les façons, si on ne trouve pas de solution avant vendredi soir, on ne pourra pas faire marche arrière" explique Jean-Marc Jaouen, délégué du syndicat national des personnels navigants (SNPNC).

Vendredi matin, Air France s'attend à la fin du préavis de grève de son personnel navigant. La compagnie aérienne serait restée "très ouverte dans les discussions" et  "tous les vols étaient maintenus", la partie syndicale garde "bon espoir".

Il ne reste plus à la direction d'Air France et aux syndicats qu'à trouver un terrain d'entente sur le point dur des revendications des PNC : la réduction du nombre de navigants, qui passe de 4 à 3 sur les longs et moyens courriers pour 142 passagers.

Les menaces de grèves des syndicalistes de PNC avaient inquiété jusqu'aux plus hautes sphères de l'Etat : Lionnel Luca, député UMP avait fait la proposition d'une loi interdisant le droit de grève en période de grands départs. Un pavé dans la mare qui a suscité des divisions au sein même de la majorité.