Bruxelles réduit ses prévisions de croissance pour la France

Par latribune.fr  |   |  240  mots
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La Commission européenne a confirmé jeudi sa prévision d'une croissance économique de 1,6% cette année en zone euro. Mais elle anticipe pour la France une croissance de 1,6% seulement, au lieu de 1,8% dans ses prévisions précédentes.

La Commission européenne a confirmé jeudi sa précédente prévision d'une croissance économique de 1,6% cette année en zone euro.

Seul le bon début d'année permettra de compenser le ralentissement de l'activité qui est attendu au second semestre. Bruxelles a ainsi revu à la baisse, d'un demi-point de pourcentage, la prévision de croissance pour le troisième trimestre (+0,2%) et le quatrième (+0,1%) dans la zone, selon des données publiées par l'office européen des statistiques Eurostat. "L'économie mondiale a connu un ralentissement et les espoirs que la crise de la dette souveraine se dissipe progressivement ont été déçus", a indiqué la Commission. De fait, "les risques pour la croissance restent défavorables".

Plus pessismiste que le FMI

Concernant la France, Bruxelles a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour l'année, à 1,6%, contre 1,8% dans ses prévisions de mai. Cette anticipation s'avère plus pessimiste encore que celles du FMI (1,8%) et du gouvernement français (1,75%). Dans l'ensemble de l'Union européenne, la croissance est attendue à 1,7%, contre 1,8% annoncé en mai, en raison d'une forte révision à la baisse pour la Grande-Bretagne (+1,1%, contre +1,7%).

L'exécutif européen a également publié de nouvelles prévisions pour l'inflation, qui devrait atteindre 2,5% en zone euro. C'est un peu moins qu'attendu (2,6%), mais largement supérieur à 2%, le niveau ciblé par la Banque centrale européenne. L'ensemble de l'Union devrait  même enregistrer un niveau d'inflation de 2,9%.