La consommation des ménages a progressé légèrement en avril

Par latribune.fr (Source AFP)  |   |  397  mots
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La consommation des ménages français est repartie à la hausse en avril sous la pression des dépenses énergétiques, s'appréciant de 0,6% après avoir chuté de 2,6% en mars (chiffre révisé), a annoncé ce jeudi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Sous la pression des dépenses énergétiques, la consommation des ménages français est repartie à la hausse en avril. Elle augmente ainsi de 0,6% après avoir chuté de 2,6% en mars (chiffre révisé), a annoncé jeudi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Cette reprise est imputable aux dépenses en énergie alors que les achats de textile et de cuir ont accusé un fort recul, à leur plus bas niveau depuis janvier 2002, a précisé l'Insee dans un communiqué.

Les dépenses en biens durables ont également fléchi en avril (-0,6% après +1,9% en mars), en raison principalement d'une baisse des achats de voitures neuves (-2,0%, après +2,8%). A l'inverse, les achats en équipement du logement ont de nouveau progressé (+1,1% après +0,6%). La consommation des ménages en énergie poursuit son yo-yo: après une vive hausse en février (+11,5%) et son contrecoup en mars (-11,8%), elle a de nouveau nettement rebondi en avril (+10,2%), portées par des températures inférieures aux normales saisonnières qui ont soutenu notamment les dépenses de chauffage (gaz, électricité et fioul).

La consommation de textile et de cuir a chuté (-8,2% après -0,3%) en raison, toujours selon l'Insee, d'une "météo pluvieuse qui aurait été défavorable aux achats de vêtements de printemps-été". La consommation en "autres biens fabriqués" a diminué aussi (-1,0% après +0,1%), en particulier dans la quincaillerie et bricolage. Dans l'alimentaire, après un début d'année dynamique suivi d'un repli en mars (-2,1%), la consommation a de nouveau reculé en avril (-0,5%).

L'Insee précise par ailleurs que la révision du chiffre de la consommation des ménage en mars, annoncée un mois plus tôt à -2,9%, était "un peu plus importante qu'habituellement". Il précise que cette révision résulte notamment du calage des comptes infra-annuels sur les nouveaux comptes annuels révisés, de la ré-estimation des modèles de correction des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables, ainsi que de l'intégration de nouveaux indicateurs.

En particulier, les sources concernant la consommation de textile-cuir ont été modifiées en intégrant les informations fournies mensuellement par l'Institut français de la mode (IFM), afin de se rapprocher de la méthodologie employée pour élaborer les comptes annuels correspondants, spécifie encore l'institut.