Jean-David Chamboredon : "le gouvernement résout le problème des pigeons, mais oublie les business angels"

Par latribune.fr  |   |  186  mots
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L'initiateur du mouvement des Pigeons, patron du fonds des entrepreneurs internet ISAI, estime que le nouveau texte du gouvernement sur les plus-values ne pose plus de problème, dans 80 à 85% des cas. En revanche, il critique le sort réservé aux business angels

Jean-David Chamboredon a été l'initiateur du mouvement des Pigeons, contre la taxation des plus-values,  via un texte publié par La Tribune le jour de la publication du projet de Budget. Aujourd'hui, interrogé par La Tribune,  il admet que le nouveau texte du gouvernement ne pose plus de problème aux créateurs d'entreprise, dans "80 à 85% des cas". Mais estime que les start up vont manquer cruellement de l'appui des business angels.

« L'amendement du gouvernement règle 80 à 85% des cas des entrepreneurs" affirme-t-il.  Ceci dit, ceux qui ont des histoires accidentées ou dont l'ambition du projet nécessite beaucoup de capital ou qui ont pris beaucoup de risque subiront la hausse de la taxation de plein fouet. En revanche, ce qui m'inquiète vraiment, ce qui n'a absolument pas été réglé par le gouvernement, c'est la situation des « business angels ». Ils sont indispensables au démarrage de nombreuses start-up. Or, avec une taxation qui se situera entre 42,5 et 62% selon les durées de détention, ils vont évidemment hésiter beaucoup avant d'investir. Beaucoup de start up vont être incapables de démarrer, beaucoup d'autres vont mourir. »