Le gouvernement répond à The Economist

Par latribune.fr  |   |  331  mots
Najat Vallaud-Belkacem affirme que le budget du gouvernement est "crédible" dans un "point de vue" publié ce lundi dans Les Echos. Copyright Reuters
L'équipe dirigeante, sous la plume de sa porte-parole Najat Vallaud-Belkacem, affirme que son budget est "crédible" et se défend ainsi après la Une coup de poing de l'hebdomadaire britannique.

"Notre budget est deux fois plus crédible que la moyenne des pays européens en termes de réductions du déficit structurel (2% contre 1%). Et nous amplifierons encore l'effort sur les dépenses pour améliorer notre compétitivité" : Najat Vallaud-Belkacem, porte parole du gouvernement, a pris sa plus belle plume pour répondre au journal britannique The Economist, après qu'il ait publié samedi une Une présentant la France comme "une bombe à retardement au coeur de l'Europe".

Elle a choisit de s'exprimer via une tribune dans Les Echos daté de ce lundi 19 novembre. "Nous sommes crédibles..., aujourd'hui, nous empruntons à des taux négatifs sur la plupart de nos lignes de crédit", écrit la benjamine du gouvernement.

Manque de courage

L'hebdomadaire accusait le pouvoir politique français de manquer de courage pour mener des réformes. En couverture du numéro du 17 novembre, sept baguettes de pain entourées d'un ruban bleu-blanc-rouge, reliées à une mèche allumée et prêtes à exploser illustrait le titre "The time-bomb at the heart of Europe" comrpendre "La bombe à retardement au coeur de l'Europe".  "La France pourrait devenir le plus grand danger pour la monnaie unique européenne", affirme le journal, "la crise pourrait frapper dès l'an prochain".

"La politique que nous conduisons est la première depuis vingt ans à bousculer l'idée selon laquelle la politique fiscale doit se brider à cause des risques de délocalisation de la richesse", faire remarquer la porte-parole du gouvernement pour qui: "Si nous sommes très observés, c'est que nous sommes les premiers à refuser ce dogme".

De son coté, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait qualifié d'outrancier le journal de tendance libérale dès l'annonce de la parution de cet exemplaire. "Vous parlez d'un journal et l'outrance pour faire vendre du papier, je vous le dis, n'impressionne pas du tout la France," avait-t-il alors déclaré sur Itélé.

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