
"La France pourrait devenir le plus grand danger pour la monnaie unique européenne", s'alarme The Economist. Dans son prochain numéro, l'hebdomadaire britannique lui consacre un dossier de quatorze pages et titre en Une: "la bombe à retardement au coeur de l'Europe". Le magazine de tendance libérale tire à boulets rouge sur la situation économique de la France. "La dégradation de la compétitivité de la France s'est accélérée et si le pays manquait à se réformer, c'est la chute de l'euro qu'il pourrait entraîner avec lui", est-il par exemple écrit.
Ni François Hollande ni Jean-Marc Ayrault "ne semblent suffisamment courageux"
The Economist met en cause le niveau des dépenses publiques du pays et fustige son gouvernement. François Hollande et Jean-Marc Ayrault, en particulier, s'attirent les critiques de l'hebdomadaire selon lequel aucun "ne semble être le genre de dirigeant suffisamment courageux, capable d'imposer des réformes à l'encontre d'une opposition généralisée". Les réformes sur la compétitivité sont les seules à trouver grâce aux yeux des rédacteurs du dossier: Toutefois la méfiance reste forte à l'égard de "récents changements d'orientation soient trop tardifs et insuffisants".
"Cette Une et cet article ont pour objectif d'encourager la France. C'est un pays clé pour l'avenir de la zone euro" justifie John Peet, rédacteur en chef Europe du magazine dans 20 Minutes. Ce dernier estime en outre que l'hebdomadaire avait été "bien plus agressif" à l'égard de l'Italie.
Pas une première
Un ton dur envers la France auquel The Economist est habitué. Il avait ainsi taxé la campagne présidentielle française de "plus frivole parmi les pays occidentaux", représentant François Hollande et Nicolas Sarkozy comme des personnages alanguis du Déjeuner sur l'Herbe de Manet.
L'ancien président de la République en avait lui-même pris pour son grade. Sur une couverture représentant ses pieds dépassants du bicorne de Napoléon Bonaparte, il était qualifié de président "qui rétrécit". Un peu plus tard, entre les deux tours, c'était son rival François Hollande qui était désigné comme "plutôt dangereux".
>> La France en plein déni de réalité pour The Economist
Au vue des réactions dans le forum, les anglais ont touché le point sensible.
Durant le deuxième mandat et après un mandat de déni des réalités, Schröder était dans exacement la même situation que Hollande maintenant et il a su prendre le taurau par les cornes et effectuer les réformes nécessaire. Aujourd'hui l'Allemagne profite de ces réformes aui étaient très douloureuses juste après la réunification.
Hollande devrait faire de même et comme socialiste il a un avantage certain dans la discussion avec les syndicats et les fonctionnaires au moins au début, après il faut partir en guerre contre les extrémistes. Il doit par contre démontrer où il veut aller et ensuite les gens vont le suivre.
attendez encore un peu .sarko, au bout de 6 mois n'avait toujours rien fait non plus; !
Interrogé le 9/11 par BFM business ,M Gallois a déclaré que l'adoption d'une partie de son rapport marquerait un "changement de climat "dans l'équipe dirigeante ( Oui , en effet ) . Il n'en reste pas moins que rien n'est bouclé et que tout peut être "détricoté" ( terme de Gallois ) par les élus du PS Il est à craindre que , au final , la déclaration de FH devant ?presque -le monde entier ne soit qu'un "pétard mouillé "!Attendons les applications pratiques
Votre modèle est miteux .
Les médias français ne passent pas leur temps à donner des leçons au monde entier? Laissez-moi rire.
même pas passer en boucle à la télé des Français dans la rue. Comme si de rien n' était ,même pas une voiture brulée à se mettre sous la dent. Oh et puis ils se repètent fin 2011 c'était déja la mort de l' Euro .
Sinon d accord avec vous , les anglais c est l hopital qui se moque de la charité . Ils ont vite oublié d ou venait la crise et comment leurs banques ont ete sauvées..
En revanche , le prix du logement est un scandale en France . On a préféré soutenir une bulle immobiliere qui mine le pouvoir d achat et la croissance .
Cela dit je prefere le modèle allemand que le modèle britannique , mais attention aux comparaisons hatives .
Par ailleurs, il est risible de voir certains prétendre que la France va mieux que la Grande-Bretagne quand on voit tous les français qui partent chaque année en Angleterre trouver du travail, faisant de Londres au passage la 6ème ville français la plus peuplée avec 400.000 français. Cessons l'anglo-phobie et admettons qu'il faut nous remettre en cause, nous fonçons droit dans le mur comme la Grèce, il est temps de se réveiller au lieu de s'endormir sur ses lauriers.
L essentiel des français qui bossent là bas y sont pour des petits boulots et pour parfaire leur anglais .
1. la France a une situation géographique unique, au coeur de l?Europe. Il est plus facile pour une boite de s'installer à Paris plutôt qu'à Glasgow. Malgré cela, des centaines de sièges sociaux européens sont à Londres! Maintenant pour vous répondre, je cite Le Figaro du 19/6/2012 : "La France attire de moins en moins les investisseurs étrangers. L?Allemagne lui ravit la deuxième place en Europe. Le Royaume-Uni reste le pays européen qui attire le plus d'implantations internationales."
2. le ratio dette/PIB de l?Angleterre est de 63%, celui de la France de 87%
3. la communauté française en Angleterre compte environ 400.000 membres. Tous des petits boulots?
Mais les clichés sur l'Angleterre ont la vie dure, surtout de la part de gens qui n'y ont jamais mis les pieds...
Quant aux 400.000 émigrés, allez à Londres et vous verrez comment vivent les français qui s'y sont installés, ils ont un train de vie supérieur aux français de métropole aigri, alors que souvent ils partaient de rien. Et de tout ceux que je connais là-bas, aucun ne travaille à la City, cessez les poncifs et voyagez un peu. Et souvent ils sont en âge de créer, innover et apporter à l'économie anglaise. Bref, la France c'est l'Afrique de l'Angleterre, il faut vous y faire.
Vraiment un comble..le french bashing habituel . Jaloux de notre mode de vie assez enviable quand il ne leur reste que leur grande machine a laver pour argent sale , la City.
La France va moins mal qu on le dit et ne soyons pas naif , il y a du calcul derrière cette posture de la presse britannique .
Un exemple parmi d'autres : en 1945, ils sont venus nous aider (grâce leur en soir rendue) à nous libérer de la menace nazie, les uns (anglais) parce que ils étaient eux-même très menacés (V1 et V2 sur Londres), les autres parce qu'ils ont essayé d'imposer leur modèle chez nous, business oblige, en nous imposant le dollar comme monnaie. Il aura fallu toute la force de De Gaulle pour que cela ne soit pas.
Ces types continuent à nous faire croire qu'ils sont venus nous défendre. Mais non, ce sont leurs intérêts qu'ils ont défendu. La city représente 20% de leur PIB, ça veut tout dire. Ceci dit
ils sont charmants...
Félicitations a The Economist.
Malheureusement, nous avons des politiciens très médiocres et même nuisibles
Pour exemple:
Les prélèvements sont de 10 points de PIB supérieur à l'Allemagne.
En France nous avons 36 000 communes versus 8 000 en Allemagne.
En France nous avons 600 000 élus...
Est-ce qu'ils ont un système éducatif, de soins, de recherche inférieur au notre?
J'en doute fortement.
Seulement eux, ils ont la chance d'avoir des schroder...
Nous, c'est Chirac, Sarkozy et l'apothéose c'est flanby!!!
Pour revenir à la France, personnellement je préfère que mes impôts paient le salaire des fonctionnaires plutôt que celui de hordes de chômeur, en revanche j'aimerais que les sacs à vin de l'Assemblée arrêtent de taper dans la caisse.
@Glut: les réformes c'est calculer les retraites pour tout le monde de la même manière, traiter tous les employés de la même manière, partout en France. Par exemple cotiser le même nombre d'années, avoir la même exigence de flexibilité pour tous les salariés et pas seulement la précarité pour le privé! Bref, les réformes c'est juste un peu plus d'égalité. Ne vous en déplaise cher Glut.
Pendant ce temps là les Anglais mangent des racines, se soignent je ne sais comment, bref quand on parle
des problèmes qu'il y a chez les autres, on oublie la misère qu'il y a chez soi..c' est une méthode couée .
Il est vrai que les anglais ne soignent pas bien les petites affections (rhume, sinusite, entorse...), mais pour ce qui est du reste (opérations lourdes, accouchements...) c'est pareil qu'ici.
Quant à la nourriture, je vous assure que en dehors du très haut niveau, on mange désormais aussi bien à Londres qu'à Paris (pour le reste de l?Angleterre, je suis de votre avis, c'est pas terrible).
Le sage montre la lune et l'idiot regarde le doigt !! tout ceci pour dire que tant que l'on regarde sur la zone euro, on ne regarde pas autre part (cf: RU et USA) ce qui vient a point nommé, puisque le RU vient officiellement de tombé en récession !!!
Ils restent dans leur bulle...
Ce canard ferait mieux de s'occuper des problèmes de la GB qui n'est pas mieux, voir moins bien placée que la france
Tournez vous plutôt vers M Cameron qui est certainement un de vos bons élèves, mais dont les résultats économiques et sociaux (sauf pour les anciens d'Eton) sont bien plus mauvais.
Lorsque vous serez dans l'eurogroupe on prendra le temps de vous écouter.
En attendant cherchez quelque chose comme les Malouine sà attaque, ça féderera les sujets de votre gracieuse majesté, e ça les détournera des turpitudes de sa classe dirigeante.