Moscovici : "nous voulons faire redescendre la dépense publique autour de 53%" du PIB

Par latribune.fr  |   |  225  mots
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Alors qu'un nouveau plan de rigueur s'annonce, le ministre de l'Economie a affirmé dimanche soir que le nouvel effort passerait essentiellement par des économies budgétaires.

"L'effort essentiel doit passer par des économies sur la dépense publique", a martelé Pierre Moscovici. Invité du Grand Jury RTL/LeMonde/LCI dimanche 3 mars, le ministre de l'Economie a promis que les futures mesures de rigueur devraient peser d'abord sur le budget de l'Etat. Celles-ci interviendront après un premier effort de 30 milliards d'euros prévus dans le budget 2013. Celui-ci prévoit des prélèvements de 20 milliards d'euros à moitié sur les ménages et  moitié sur les entreprises ainsi que des économies de 10 milliards d'euros. "Je le dis avec force, pour la suite, cette proportion doit au moins s'inverser",a affirmé le locataire de Bercy. 

"Il faut du temps pour faire des économies"

Ce dernier a, en outre, justifié le choix de cibler prioritairement la fiscalité en 2013 parce que "c'était moins nocif pour la croissance et parce qu'il faut du temps pour faire des économies". Désormais, "nous voulons faire redescendre la dépense publique autour de 53% du Produit intérieur brut", a-t-il annoncé. En 2011, la dépense publique équivalait à 56% du PIB, selon des chiffres de l'Insee.

Objectif abandonné

Cette déclaration intervient après que l'objectif de réduction du déficit public à 3% du PIB a été abandonné pour 2013 et que les prévisions de croissance pour la même année ont été révisées à la baisse par Bruxelles.