Europe, chômage, croissance... résumé du deuxième grand oral de Hollande

Par latribune.fr  |   |  1587  mots
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François Hollande était confronté cet après-midi aux questions des journalistes lors d'une conférence de presse aux airs de "grand oral". Environ 400 journalistes étaient accrédités dont 250 professionnels français. La Tribune a suivit en direct cet événement et mis en avant les différentes réactions en provenance des responsables politiques, des entrepreneurs, des journalistes étrangers...

 18h40: La conférence de presse s'achève

L'intervention du chef de l'Etat s'est terminée comme elle avait débuté, en évoquant le situation au Mali. Le Président de la République s'est engagé à ce que tous les maliens soient en mesure de voter pour élire leur Président, le moment venu.

Il a ensuite pris congé en lançant : "nous nous retrouverons ou dans la rue ou dans six mois", faisant allusion à une question posée un peu plus tôt sur le sujet de ses déplacements sur le terrain au contact des Français.

18h09: Début des questions sur la politique internationale, enfin !

François Hollande commente son action autour du conflit en Syrie. Il souligne qu'il a rapidement soutenu l'opposition syrienne et mobilisé la communauté internationale pour qu'elle vienne en appui de l'opposition.

A ce jour, "on ne peut plus détacher la Syrie du reste de la région" fait valoir François Hollande, évoquant les répercutions de ce conflit sur les pays voisins. "La ligne rouge c'est l'utilisation des armes chimiques" a-t-il dit. Selon lui "l'intérêt de la région, l'intérêt de la paix c'est d'en finir avec Bachar Al-Assad" et il souhaite en convaincre Vladimir Poutine.

 

17h59: Mélenchon ironise

Pendant ce temps là, le leader du Front de Gauche  Jean-Luc Mélanchon la joue ironique sur Twitter:

 


 

 17h42: La perspective de 2017

Face aux potentielles velléités de Nicolas Sarkozy d'être candidat à la présidence en 2017, François Hollande répond par l'ironie. Interrogé sur sa volonté de se représenter en 2017, il évoque sa "popularité qui est au zénith" et affirme : "Je ne me préoccupe vraiment pas de 2017 (...) ce que je veux c'est laisser une trace en 2017, pas une candidature, une trace. Que je puisse me dire : oui nous avons changé la France, oui nous avons redonné de l'espoir."

17h39: Un ton grave pour évoquer le cas Cahuzac

Répondant à une question sur l'affaire Cahuzac, le président de la République prend un ton grave : "Le mensonge déshonore la politique. Le mensonge dès lors qu'il y a nune incrimination prersonnelle qui est proononcée, ce qui me conduit à penser que Jérôme Cahuzac ne devrait pas se présenter à quelque émission que ce soit, c'est d'ailleurs ce qu'il avait dit lors d'une émission il y a un mois". L'ancien ministre du Budget aurait en effet des velléités de se présenter comme candidat libre dans sa circonscription de Villeneuve-sur-Lot. François Hollande, visiblement n'y tient pas...

17h35: La solution pour le pouvoir d'achat ? L'emploi

"La meilleure façon de remettre du pouvoir d'achat c'est de créer de l'emploi", lance le chef de l'Etat. Ce dernier défend une fois de plus ses projets : contrat d'avenir, contrat de génération, emplois aidés...

17h14: Une croissance "nulle" en 2013

Concernant la croissance économique, le chef de l'Etat entrevoit une croissance "sans doute nulle" en 2013 et a dit son intention d'obtenir "le plus haut niveau de croissance" possible plutôt que de faire des prévisions. Le gouvernement tablait pourtant jusqu'ici sur 0,1% de croissance cette année. La Commission européenne, elle, envisage une récession à la fin de l'année, de -0,1%.

Le plan d'investissement sur dix ans sur l'énergie, la santé, le numérique et les transports sera, lui, présenté en juin par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé François Hollande. Ces investissements seront financés par des crédits européens, des crédits des "investissements d'avenir", des fonds de la Caisse des dépôts et de la BPI, des fonds privés, et "ce que des cessions de participations publiques peuvent procurer comme ressources supplémentaires", a-t-il dit.

16h50: Début des questions au chef de l'Etat

François Hollande est d'abord interrogé sur sa politique intérieure. Il en profite pour réitérer son entier soutien à son Premier ministre Jean-Marc Ayrault ainsi qu'à son ministre de l'Economie et des Finances. Il qualifie une remaniement ministériel de "possible" mais comme n'étant pas d'actualité.

 


 

16h49: Fin du monologue pour François Hollande

François Hollande sera intervenu pendant les 45 premières minutes sans être coupé.

16h45:  Proposition d'un gouvernement européen

François Hollande, ambigu ces dernières semaines sur sa position en Europe a frappe un grand coup en proposant un gouvernement européen qui se réunirait tous les mois pour décider de la politique économique européenne. Au menu:  harmonisation de la fiscalité, sociale et plan de lutte contre la fraude fiscale pour parvenir à l'union politique sous dans deux ans.

16h38: Inverser la courbe du chômage? Objectif maintenu

Concernant  l'emploi, le président de la République a réitéré sa promesse d'inversion de la courbe du chômage. Il a formulé un engagement: réduire de moitié la proportion des jeunes qui sortent du système scolaire sans formation chaque année en France.

Ces premiers propos du Président de la République ne manquent pas de faire réagir sur Twitter. Voici celle d'un journaliste du Daily Mail:

 Simplification de l'administration et plan d'investissement

Parmi les chantiers déjà ouverts : la simplification de l'administration. Le chef de l'Etat veut qu'il dure "tout au long du quinquennat". Sa principale annonce sur ce point : "Le silence de l'Administration vaudra autorisation et non rejet".

Le plan d'investissement sur dix ans sur l'énergie, la santé, le numérique et les transports sera, lui, présenté en juin par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé François Hollande. Ces investissements seront financés par des crédits européens, des crédits des "investissements d'avenir", des fonds de la Caisse des dépôts et de la BPI, des fonds privés, et "ce que des cessions de participations publiques peuvent procurer comme ressources supplémentaires", a-t-il dit.

16h30: Retraites: la durée de cotisation doit être allongée

Sur la thématique de l'emploi et plus précisément des retraites, François Hollande reprend les mots de l'ancienne majorité pour justifier la réforme à mener. "Dés lors que la durée de vie s'allonge, il est nécessaire d'allonger la durée de cotisation". Cependant, le Président de la République promet d'y intégrer des éléments de justice en prenant en compte les interruptions de carrière pour les femmes et l'âge de début de cotisation. Pour lui, il va de sa responsabilité de ne pas transmettre aux générations futures le fardeau du déficit dans le financement du système de retraites.

François Hollande sera intervenu près de 45 minutes sans être coupé.

16h20: François Hollande résume les réformes en cours

Le chef de l'Etat débute son intervention par une allocution d'environ 45 minutes pour faire un premier point sur les différents dossiers sur lesquels il est attendu. Il commence par rendre hommage aux soldats français engagés au Mali et en particulier à ceux décédés depuis le début de l'opération. Il dresse un premier bilan de la première année de sa présidence: le sérieux budgétaire, la compétitivité, la maîtrise de la finance, le marché du travail,etc. Selon lui, le délai de deux ans accordé par Bruxelles pour atteindre les 3% de déficit public doit être vécu comme une "opportunité pour une reprise plus rapide".

"La crise est fini, elle est derrière nous (...) ce qui frappe l'Europe actuellement ce n'est pas la crise c'est la récession" s'est-il exclamé.

"L'an II, ce doit être l'offensive" poursuit-il.

 

 

Il annonce alors plusieurs priorités: la lutte contre la fraude fiscale, la formation des jeunes et plus largement le lutte contre le chômage, la transition énergétique...

 


 

16h06 : Début de la conférence de presse

Les ministres du gouvernement viennent de faire leur entrée dans le salon où se tient la conférence de presse, avec en tête Jean-Marc Ayrault. Contrairement à la conférence de presse du mois de novembre, l'ensemble des ministres sont présents. François Hollande est ensuite entré dans la salle.