Michel Sapin réaffirme : "la courbe du chômage va s'inverser fin 2013"

Par latribune.fr  |   |  347  mots
Michel Sapin, ministre du Travail et de l'Emploi. Copyright Reuters
La ministre du Travail a à son tour maintenu que la courbe du chômage s'inverserait fin 2013 grâce à l'accord de sécurisation de l'emploi et aux emplois d'avenir. Il faudra donc encore patienter quelques mois pour voir sur les réformes mises en place par le gouvernement sont efficaces. En attendant, le ministre a dit qu'il n'était pas favorable au travail dominical.

Michel Sapin s'est exprimé sur les ondes de RTL jeudi matin à la suite de la conférence sociale qui s'est tenue mercredi à Matignon. Pour le ministre du Travail, "le sujet qui préoccupe les Français, c'est l'emploi". Et sur ce point, il a pris soin de prévenir, à l'instar du président de la République lors de sa dernière conférence de presse : "le chômage va augmenter encore quelques mois".

Patienter encore quelques mois

Mais selon Michel Sapin, les mesures pour l'endiguer ont été déjà prises, faisant allusion à la loi sur la sécurisation de l'emploi. Et d'ici la fin de l'année 2013 "sa courbe va s'inverser," a assuré le ministre. Pour lui, la solution pour sauver des emplois réside dans la négociation, soulignant celles qui ont actuellement lieu à l'usine PSA de Meudon. Ce type de négociations avaient abouti à un gel des salaires et une augmentation du temps de travail chez Renault. "Ce n'est pas une régression des conditions de travail," a commenté Michel Sapin. L'autre solution, comme l'avait évoqué François Hollande lors de sa conférence, ce sont les emplois d'avenir. "Lorsque les gens sont au chômage, on essaie de répondre dans l'urgence," s'est justifié Michel Sapin face aux critiques selon lesquelles il ne s'agirait pas d'une solution de long terme.

Michel Sapin pas favorable au travail dominical

Au sujet du travail dominical, réclamé par certains députés de la majorité, Michel Sapin a dit qu'il n'y était pas favorable. "Je ne souhaite pas que l'on grignote par petits morceaux le repos dominical qui est un élément important de la vie des travailleurs en France", a-t-il expliqué. Depuis quelques années, les syndicats multiplient les actions judiciaires contre les enseignes qui ouvrent le dimanche, journée théoriquement consacrée au repos hebdomadaire, mais sujette à de nombreuses dérogations et aménagements. Les enseignes de bricolage réclament que la législation soit modifiée pour qu'elles aient le droit d'ouvrir le dimanche comme les secteurs de l'ameublement et des jardineries.