L'épargne salariale a connu un coup de mou en 2011

Par latribune.fr  |   |  281  mots
En moyenne, 7,1 millions de salariés ont perçu en 2011 un complément de rémunération de 2.274 euros, soit une baisse de 61 euros par rapport à 2010
Selon une étude du ministère du Travail, 15,5 milliards d'euros ont été distribués aux salariés en 2011 au titre des dispositifs d'épargne salariale, soit une baisse de 4,2% en euros constants par rapport à 2010.

Là aussi, ça baisse. Les entreprises de plus de 10 salariés ont distribué en 2011 pour 15,5 milliards d'euros de compléments de revenus à près de 7 millions de salariés sous forme d'épargne salariale, de participation et d'intéressement, soit 4,2% de moins qu'en 2010. C'est ce qui ressort d'une étude publiée par la Dares (service statistiques du ministère du Travail). 

Un revenu complémentaire moyen de 2.274 euros...

Concrètement, les revenus supplémentaires procurés par ces dispositifs ont représenté en moyenne 2.274 euros par salarié, soit 61 euros de moins que l'année précédente. Cependant, ce n'est pas, loin de là, l'ensemble des salariés qui a bénéficié de cette manne. En 2011, 56,5% des salariés du secteur marchand non agricole (hors intérim et secteur domestique) étaient couverts par au moins un dispositif, soit 8,8 millions de salariés.

... qui a profité à 7,1 millions de salariés

Près de 7,1 millions d'entre eux ont effectivement reçu un complément de revenu au titre d'une prime de participation ou d'intéressement ou bénéficié d'un abondement de l'employeur sur les sommes qu'ils ont versées sur un plan d'épargne entreprise (PEE) ou un plan d'épargne retraite collectif (Perco), précise la Dares.

A noter que la prime "dividendes", ou prime de partage des profits (PPP), voulue par Nicolas Sarkozy, créée en 2011 pour les salariés des entreprises de plus de 50 personnes ayant versé à ses actionnaires un dividende en progression par rapport à la moyenne des deux années antérieures, a représenté 403 millions d'euros versés à 1,6 million de salariés. Pour la moitié des bénéficiaires, elle s'est élevée entre 50 et 200 euros.