Les Français et l'économie : peut mieux faire !

Par latribune.fr  |   |  285  mots
Les Français aimeraient que l'économie soit davantage enseignée à l'école / Reuters.
Les Français estiment encore avoir trop peu de connaissances en économie. Cela ne les empêche pas d'avoir un avis sur la santé et l'avenir économique de leur pays.

Les Français ne lisent pas assez La Tribune ! 28% d'entre-eux estiment encore avoir une trop faible connaissance en économie, selon un sondage publié, ce jeudi 14 novembre, par la Banque de France et l'institut TNS Sofres dans le cadre des Journées de l'Économie. Ils sont également 58% à juger avoir une connaissance "moyenne" et seulement 11% "assez élevée" et 2% "très élevée".

La solution pour les aider ? 81% des sondés pensent qu'il faudrait accorder une place plus importante à l'économie sur les bancs de l'école, où elle n'est enseignée qu'aux jeunes qui suivent un bac section économique et sociale (ES) pour les filières générales.

Un désamour

Pour qu'ils s'informent davantage sur l'économie, encore faudrait-il que cela les intéresse. 45% des Français n'accordent pas d'intérêt au sujet (13% "pas du tout" et 32% "peu"). 42% y accordent "assez" d'intérêt et seulement 13% "beaucoup".

Pour les tenir informés, les Français ont d'abord confiance en la presse économique (19%), les économistes (21%), les chefs d'entreprise (19%) et les sites Internet d'information économique (10%).

Les cadres plus optimistes en l'avenir

Moins ils sont diplômés, plus ils pensent que la situation économique du pays va se dégrader. 70% des "sans diplôme" pronostiquent un avenir plus sombre, alors que 20% des cadres parient sur des jours meilleurs. Les Français s'inquiètent surtout pour la dette et le déficit (79%) et pour le fonctionnement de l'économie de marche (55% jugent qu'elles fonctionnent mal).

A contrario, ils sont plutôt confiants (63%) en la solidité du système bancaire. Pour stimuler la croissance économique, ils préconisent sans surprise une recette favorable à leur pouvoir d'achat: l'augmentation des petits salaires (50%) et la baisse des impôts (45%).