La France toujours à la traîne pour lutter contre la corruption dans la politique

Par latribune.fr  |   |  214  mots
Le Conseil de l'Europe envisage de demander à la France de rendre compte des progrès accomplis dans un rapport qui sera discuté lors de la prochaine réunion du GRECO du 2 au 6 décembre prochain. (Photo : Reuters)
Le Conseil de l'Europe considère que la France n'a fait aucun effort en matière de transparence du financement des partis politiques et des candidats, et que son dispositif pénal de lutte contre la corruption n'est pas convaincant.

La France est régulièrement épinglée par les grandes organisations internationales lorsqu'il s'agit de corruption. Le plus souvent dans le collimateur, les malversations politiques et la délinquance en cols blancs. Cette fois, c'est au tour du Conseil de l'Europe de rappeler à l'ordre le pays de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et du citoyen.

Dans un rapport rendu public mardi, le groupe d'États contre la corruption du Conseil de l'Europe (GRECO), montre la France du doigt pour n'avoir par rempli ses engagements pour l'amélioration de son dispositif pénal anti-corruption pris en avril 2011.

Le dispositif de financement des partis politiques jugé trop opaque

En ligne de mire notamment, les questions de transparence du financement des partis politiques.

Selon le GRECO, aucun progrès n'a de fait été accomplis sur des mesures "aussi essentielles que la publication des noms des grands donateurs aux partis et candidats, ni pour le renforcement du contrôle par la Commisson nationale des comptes de campagne et des financements politiques".

Dans ce cadre, le Conseil de l'Europe envisage de demander à la France de rendre compte des progrès accomplis dans un rapport qui sera discuté lors de la prochaine réunion du GRECO du 2 au 6 décembre prochain, est-il dit dans un communiqué.