L'OCDE entrevoit une "inflexion positive" pour l'économie française

Par latribune.fr  |   |  349  mots
François Hollande pourra-t-il au moins se satisfaire d'une accélération de la croissance en 2014 ? Selon l'OCDE, il devrait en tout cas y avoir du mieux. (Photo : Reuters)
L'OCDE prévoit une "inflexion positive" pour la croissance française en 2014, et une consolidation pour les États-Unis et le Japon. Elle est en revanche moins assurée pour la Chine et plutôt inquiète pour l'Inde.

Petite note d'espoir pour François Hollande, dans la tourmente sur de nombreux fronts. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié lundi ses "indicateurs composites avancés", qui restent orientés à la hausse pour la croissance en France.

Du mieux pour la France

L'indicateur composite avancé de la France, sorte de baromètre sur l'évolution de la conjoncture, pointait en octobre à 100,3 points, en légère progression par rapport à septembre (100,2).

Selon l'OCDE, le baromètre signale pour la France une "inflexion positive", c'est-à-dire une accélération probable de la croissance au cours des prochains mois.

La courbe de l'indicateur composite avancé français était descendante jusqu'en avril 2013, puis elle a changé de tendance et monte légèrement depuis. Les statisticiens de l'OCDE signalent toutefois qu'il faut attendre entre 6 et 9 mois avant que ce changement de tendance de leur baromètre ne se traduise réellement dans l'économie.

Les indications de l'OCDE vont dans le même sens que celles de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) et de la Banque de France, dont les indicateurs avancés, basés sur des sondages auprès d'entrepreneurs, laissent également entrevoir une petite accélération de la croissance française ces prochains mois.

Même tendance dans les pays développés

Au-delà de la France, l'OCDE, qui regroupe 34 pays développés, estime que l'Italie, ainsi que le Canada suivent la même tendance que la France, à savoir une "inflexion positive de la croissance", tandis que le Japon, les États-Unis, le Royaume-Uni ou l'Allemagne se trouvent eux dans une zone de "consolidation". Pour la Chine, l'OCDE parle de "possible inflexion positive".

L'Inde fait un peu exception dans ce tableau: pour le pays, aux prises avec des difficultés économiques et qui se remet péniblement d'une tourmente financière l'été dernier, l'OCDE attend une "croissance inférieure à son rythme tendanciel."